Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Eddie Aït bientôt sans local de permanence
L’autre question majeure du conseil municipal portait sur l’acquisition par la Ville du local de la rue des Écoles, actuellement occupé par Eddie Aït pour ses permanences en qualité de conseiller régional et pour les permanences des élus de sa liste d’opposition au conseil municipal.
Anthony Effroy, Eddie Aït, Laurent Lannyi et Philippe Barron ont critiqué cette décision, ne voyant pas l’urgence pouvant justifier cette acquisition d’un montant de 80 000 €.
Le maire a répondu que, s’il n’y avait pas urgence, il y avait une opportunité d’acquisition à projet n’a été lancé pour la réalisation de cette oeuvre symbole de paix. L’édile a voulu faire appel à Amri Arminov, 51 ans, originaire du Tadjikistan et installé à Saint-germain-en-laye. « Ce sculpteur a été nommé « artiste de l’unesco pour la paix » et je trouvais intéressant sur le plan de la symbolique de lui demander de réaliser cette statue, porteuse d’un message d’espoir pour la ville. »
Avant de présenter le projet en commission culture, le maire a demandé à l’artiste de lui proposer plusieurs modèles de statuettes sur la base de ses oeuvres existantes. « À partir à double titre : à court et moyen terme pour y installer un commerce, et à plus long terme pour constituer une réserve foncière en vue d’éventuels projets portés par ses successeurs. Il a toutefois évoqué la nécessité d’une extension de la crèche municipale Les Bambins et ce local pourrait être utilisé dans ce but.
Quant à la question Eddie Aït pourra-t-il continuer à louer le local à la Ville en attendant qu’elle trouve un commerce ? Le maire a été clair : « Nous ne louerons à personne qui n’y exercera pas un commerce. »
de là, nous en définirons une qu’il réalisera en bronze et qui appartiendra à la Ville. Cette statue pourra ensuite être reproduite en plus petit format pour servir, par exemple, de prix dans le cadre d’un concours sur la paix. Elle pourrait aussi être reproduite en version plus grande pour être installée sur la future esplanade de la paix. Mais, pour l’heure rien, n’est décidé. En fonction de l’état des finances de la Ville, nous ferons des choix. »