Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

L’hôpital en chantier jusqu’au printemps 2020

Au centre hospitalie­r de Poissy, les travaux tant attendus de constructi­on d’un bâtiment tout neuf destiné à accueillir plusieurs services hospitalie­rs dont les urgences, ont enfin démarré. Le chantier durera deux ans et demi.

- T.R.

« Quelle fierté de voir aujourd’hui le site en travaux ! Quand certains se plaindront des nuisances, regrettero­nt les difficulté­s momentanée­s, les problémati­ques de parking, la perturbati­on induite par les travaux, rappelez-leur pourquoi nous l’avons fait et quelle énergie il a fallu pour y parvenir. »

Lors de sa visite d’adieu à Poissy, le 6 novembre dernier, Michaël Galy, l’ancien directeur général du centre hospitalie­r de Poissy-saint-germain-en-laye (Chips), parti en septembre dernier à Saint-etienne, s’est félicité du démarrage du chantier de constructi­on du nouvel immeuble médico-technique à l’entrée de l’établissem­ent. La livraison est prévue pour avril 2020.

Le coût global définitif du projet s’élève à 70 millions d’euros. Le Chips finance pour moitié. L’autre moitié est prise en charge par l’agence régionale de santé et par le ministère de la Santé.

De son côté, Karl Olive, maire de Poissy et président du conseil de surveillan­ce du Chips, tenait à ce que les travaux démarrent avant la fin de l’année. « Nous avons tenu nos engagement­s. Ces travaux, sont d’abord une récompense pour le personnel médical. Les agents du Chips ont une expertise à nulle autre pareille. Il revenait à la charge des politiques de leur donner enfin des conditions de travail à la hauteur de leurs compétence­s. »

Hall d’accueil unique

« Ce bâtiment est la première déclinaiso­n du projet d’établissem­ent et du projet médical de 2013, commente Nicolas Bougaut, secrétaire général du Chips. Fin 2016, un jury a choisi le meilleur projet parmi les cinq finalistes ; les critères étaient financiers, environnem­entaux, architectu­raux… » En mars dernier, le marché global a été conclu avec le groupement lauréat : Bouygues - cabinet d’architecte­s Groupe 6.

« Nous sommes toujours dans la phase d’études, poursuit Nicolas Bougaut. La phase de travaux, à proprement parler, ne démarrera qu’au premier trimestre 2018. » Les différente­s étapes seront les suivantes : préparatio­n du terrain et aménagemen­t des fondations du futur immeuble (premier trimestre), constructi­on du bâtiment (au moins six mois de chantier), mise en étanchéité du bâtiment et enfin, travaux intérieurs (cloisons, peinture, électricit­é…).

Les travaux qui ont démarré en octobre consistent à démolir la barrière d’entrée, à déplacer des réseaux d’eau, d’électricit­é, à créer des accès pour les sapeurspom­piers… À ce titre, une plateforme est en cours de réalisatio­n le long de la façade du bâtiment B, elle sera adaptée au stationnem­ent de la grande échelle en cas d’évacuation d’urgence.

« L’entrée ouest, côté rue du Champs-gaillard a été mise en service pour l’accès des ambulances, taxis ou des particulie­rs avec des arrêts dépose-minute. Une nouvelle voie est en cours d’aménagemen­t pour permettre aux usagers d’accéder au hall d’accueil des urgences gynécologi­ques qui deviendra, dans quelques semaines, le hall d’accueil unique temporaire (le temps des travaux) de l’hôpital. » Le hall principal doit en effet fermer d’ici début 2018, pour être agrandi et réorganisé en vue du nouvel immeuble. « La cafétéria restera malgré tout ouverte pendant les travaux » , précise Nicolas Bougaut.

En termes de stationnem­ent, le chantier n’entraînera quasi aucune diminution du nombre de places pour les usagers. « Nous avons aménagé un parking propre aux ouvriers du chantier justement pour ne pas empiéter sur les parkings existants. »

La sécurité est, enfin, un élément clé. « Le site du chantier est clôturé et isolé. Des parcours sécurisés pour les piétons ont été mis en place. Chaque semaine, nous avons une réunion de chantier et dès que l’on détecte un problème, on alerte aussitôt Bouygues. Jusqu’à présent, les petits problèmes rencontrés ont été réglés dans la foulée. Ils sont conscients du milieu hospitalie­r environnan­t et en termes d’image, ils sont très attentifs à la réussite du chantier. »

À noter que la cérémonie de la pose de la première pierre se déroulera le jeudi 11 janvier.

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©Groupe 6. Vue aérienne du futur bâtiment médico-technique dans son environnem­ent. En bas à gauche : l’entrée principale. En bas à droite : l’entrée côté cour.
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La barrière d’entrée de l’hôpital a été démolie.

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