Une année plus difficile à équilibrer

Dans son discours d’adieu, le 6 novembre dernier, Michaël Galy, l’ancien directeur général du centre hospitalier de Poissy-saint-germain-en-laye (Chips), en appelait à la « bienveillance » de l’agence régionale de santé (ARS) au sujet du bilan financier de l’établissement en 2017.

« Je tiens à rassurer les agents »

Pour Nicolas Bougaut, secrétaire général du Chips, la situation financière de l’établissement ne sera réellement fixée qu’en janvier prochain. « Nous ne sommes pas certains d’atteindre l’équilibre financier, même si nous n’en sommes pas très loin. Nous avons été confrontés à plusieurs facteurs : une baisse des tarifs plus importante que les années précédentes, une revalorisation salariale pour les fonctionnaires décidée au plan national et surtout, nous avons eu plus de fermetures ponctuelles de lits que d’habitude. »

Marc Pulik, délégué départemental de L’ARS, confirme, de son côté, que « l’année 2017 va être un peu difficile en raison d’une baisse d’activité liée à la fermeture ponctuelle de lits sur le site de SaintGermain-en-laye » . Il ajoute : « Michaël Galy a voulu faire entendre que cette situation était conjoncturelle et qu’une aide temporelle de L’ARS permettrait à l’établissement de passer le cap. Je tiens à rassurer les agents du Chips, cette situation ne va pas remettre en cause l’aide de 40 millions d’euros du « Copermo » pour la modernisation du Chips. L’hôpital a fait d’importants efforts ces trois dernières années et si la situation en 2017 est moins favorable, cela n’obérera en rien la suite des projets. »