Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

L’afipe sensibilis­e ses élèves Une stèle pour Georges au développem­ent durable Bourdy, combattant de l’ombre

- Jean-marc Désiré Lucas Fabien Dézé

Le lieutenant-colonel FFI, Georges Roger Bourdy est mort pour la France, le 26 janvier 1944 (au Fort du Hâ, à Bordeaux) à l’âge de 37 ans (lire notre édition du 22 novembre dernier). En son honneur et en présence de sa famille - dont son fils unique, Jean-claude Bourdy, accompagné de son épouse Simone, de leur fille Viviane et de ses petites filles -, une stèle a été érigée et inaugurée, samedi matin, au niveau du rond-point d’entrée de ville de Triel-sur-seine, sur la RD190. Rond-point qui porte désormais également son nom.

Les associatio­ns d’anciens combattant­s de Triel-sur-seine sont à l’initiative de cet événement. De nombreux porte-drapeaux des Yvelines, du Doubs, de la Haute-saône et de la HauteMarne ont salué la mémoire du héros triellois de la Résistance. Originaire de Cézais en Vendée, Georges Bourdy repose depuis 1945, au cimetière de Rocheforts­ur-mer, dans le carré militaire.

La cérémonie s’est déroulée en présence, notamment du sous-préfet de Saint-germain- en-laye, Stéphane Grauvogel, de la sénatrice, Marta de Cidrac, du conseiller départemen­tal, Jean-françois Raynal, de la députée, Michèle de Vancouleur­s, de Joël Mancel, maire de Triel, d’hugues Ribault, maire d’andresy et de nombreux élus et habitants.

Ce devoir de mémoire et de recueillem­ent rappelle l’engagement de cet homme et de tous les combattant­s de « l’armée des ombres » qui ont oeuvré pour la libération de la France il y a plus de soixante-dix ans.

L’afipe, l e CFA Vente et commerce situé dans l’enclos de l’abbaye de Poissy, a décidé de s’engager pour le développem­ent durable. C’est la raison pour laquelle l’établissem­ent a investi il y a un an dans l’achat d’une machine Canibal qui est capable de reconnaîtr­e, trier et compacter tous les types de déchets. « Cette machine permet de trier les déchets de façon ludique, explique Bruno Mariette, le directeur de l’afipe. Nous voulons sensibilis­er notre jeune public au développem­ent durable. On essaye d’inculquer une valeur ajoutée. »

En un an, plus de 11 200 gestes de tri ont été recensés. « Nous sommes la seule entreprise d’europe qui recycle le gobelet en plastique, précise Thomas Recher, business developer chez Canibal. À ce jour, nous avons installé 200 machines en France, la plupart du temps au sein des entreprise­s. C’est la première fois que nous travaillon­s avec un établissem­ent scolaire aussi impliqué. » Les jeunes étudiants de la filière Négociatio­n et Relation Client (NRC) ont de leur côté démarché une quinzaine d’entreprise­s du secteur pour obtenir des bons. À chaque geste de tri, la possibilit­é de gagner un bon existe (exemple : une boisson chaude offerte à la cafétéria).

économie des fluides

Outre la machine Canibal dont le prix avoisine les 12 000 euros, l’afipe s’est engagé dans une politique d’économie des fluides. « En ce qui concerne l’éclairage, nous sommes passés en LED dans quasiment tout l’établissem­ent, c’est un investisse­ment de 30 000 euros » , reprend Bruno Mariette. Le CFA veut également entreprend­re un travail de fond en ce qui concerne le mégot de cigarette.

« Le rêve, ça serait de devenir un CFA écorespons­able, ajoute Michèle Rebouillat, la coordinatr­ice pédagogiqu­e. L’an passé, nous avons collaboré avec l’associatio­n Odyssée pour la terre pour sensibilis­er les élèves au devenir des déchets. Nous leur avons notamment diffusé le film Super Trash. »

Dans un autre domaine, à noter que l’afipe a mis en conformité ses locaux pour l’accueil des personnes à mobilité réduite. Financé en grande partie par le conseil régional, cet investisse­ment s’élève à 190 000 euros.

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