Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Jean-paul Ollivier : « Ravi que Houilles soit ville départ »
Le célèbre journaliste sportif Jean-paul Ollivier (73 ans) était l’invité du maire Alexandre Joly, samedi, lors du 32e de finale de Coupe de France de football opposant le Houilles AC à Concarneau (lire page 28), d’où est originaire « Paulo la science ». L’occasion de revenir avec l’ancien spécialiste cyclisme de France Télévisions sur le départ de la dernière étape du Tour de France qui sera donné d’houilles le 29 juillet prochain. Pourquoi avez-vous assisté à ce match de Coupe de France ?
Je suis né à Concarneau et j’ai toujours supporté L’USC. Mais je suis aussi un peu de Houilles car je connais le maire Alexandre Joly depuis 1972 et le lancement de la Corrida. On s’est perdu de vue avant de se retrouver par hasard sur le Tour de France en 2016 dans la voiture de Christian Prudhomme (directeur du Tour) lors d’une étape entre Carcassonne à Montpellier. Vous parlez de la Corrida, c’est une course que vous avez commentée ?
Oui j’ai commenté une quinzaine de Corrida pour Antenne 2, on faisait des résumés. C’est une épreuve très conviviale et je ne me faisais pas prier pour m’y rendre pendant que mes collègues partaient en vacances. Étant moi-même Breton, je me souviens notamment de la victoire de Jean-yves Le Flohic lors de la 1re édition. Vous appréciez donc les Yvelines…
Oui, c’est même là que j’ai commencé ma carrière de journaliste à La Dépêche de Poissy lorsque j’avais 18 ans. J’étais par conséquent amené à venir faire des reportages sur Houilles de temps en temps. Houilles va accueillir le départ de la dernière étape du Tour de France le 29 juillet. Quel est votre sentiment ?
Je suis ravi pour Houilles et Alexandre Joly, et je pense venir au départ. Le Tour est déjà passé par Houilles en 1992 lorsque la dernière étape était partie de La Défense. Vous souvenez-vous d’ovillois qui ont marqué l’histoire du cyclisme ?
Il y en a un qui est connu, c’est Pascal Jules. C’était le grand copain de Laurent Fignon. Il avait une gouaille extraordinaire, et un surcroît de détermination qui en imposait à Fignon. Il s’est malheureusement tué en 1987 dans un accident de la route et Fignon a été très meurtri par la perte de son ami (N.D.L.R. : une stèle à son nom est visible au sommet de la côte de Chanteloup). Le père de Pascal Jules a d’ailleurs fait partie du conseil municipal à Houilles. Vous ne commentez plus le Tour de France pour France Télévisions depuis 2014. Est-ce que cela vous manque ?
Non car j’ai toujours dit que j’arrêterai quand j’aurai 70 ans. J’ai eu le temps de m’y préparer et je n’ai pas de regrets contrairement à certains confrères. Le temps passe, il ne faut pas être nostalgique et savoir laisser sa place. Et puis je reste occupé car j’ai encore des ouvrages à écrire. Je vais aussi commenter le Tour d’italie pour la chaîne L’équipe.