Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Flavie Bébéard, une artiste s’installe au Dynamikum
Le parc d’activité du Dynamikum, mis en service en juillet 2021, accueille également des artistes. L’une d’entre eux s’appelle Flavie Bébéard. Le jeudi 14 décembre 2023, elle organise une journée porte ouverte (sur invitation) à partir de 17 h.
L’histoire de cette artiste est tout d’abord marquée par une histoire personnelle mouvementée. Elle a été adoptée par une bonne famille rouennaise alors qu’elle était dans un orphelinat à Séoul. « Comme mes parents voulaient qu’on soit les meilleurs, il a fallu vite s’adapter à la vie française », se souvient Falvie Bébéard.
Une transition qu’elle arrive tout de même à faire avec sa soeur issue du même orphelinat. Durant cette période, elle apprend être atteinte d’une maladie rare, l’anosmie, elle ne dispose d’aucun odorat. Une maladie qui met fin à son rêve d’être vétérinaire. Elle s’orientera vers l’art, en faisant, Penninghen à Paris, l’école d’architecture intérieure, de communication et de direction artistique.
Là elle dépose sa marque, Bye Flavie, et en parallèle, finance de la recherche pour les personnes atteintes de l’anosmie.
Une autre épreuve viendra bouleverser sa vie, son deuxième enfant va être victime de la «mort subite du nourrisson ». Une épreuve dont elle parle encore avec beaucoup d’émotions. Elle financera des recherches médicales sur cette maladie.
Des tableaux qui se vendent à plusieurs milliers d’euros
Ses trois autres enfants, « disposant tous d’une situation », elle s’oriente désormais vers ce qui la fait vibrer, la peinture. « J’ai beaucoup d’inspiration et une énergie créatrice débordante », confie Flavie Bébéard. Depuis septembre, elle travaille à Poissy. «C’est vraiment une chance pour moi ce local, avec un plafond de 7 m de hauteur, pas loin de Paris. C’est ce qu’il me fallait », confie Flavie Bébard.
Elle peut désormais, laisser parler son imaginaire sur de grandes toiles (110/190 cm). « Je travaille souvent plusieurs tableaux en même temps, ça peut me prendre plusieurs mois », renseigne celle qui travaille à la bombe, mais aussi avec l’épaisseur de ces toiles.
Des tableaux qui peuvent se vendre à plusieurs milliers d’euros. Bientôt, elle proposera des dérivés de ces toiles et tout un merchandising en poster, en agenda, pour les plus petites bourses.