Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Après la chute d’un mur sur des ados, la police diffuse un appel à témoins
Un enfant s’est retrouvé coincé sous un mur qui s’est effondré, jeudi 14 décembre, à Montesson. Il souffre d’une fracture du bassin, mais ses jours ne sont pas en danger. La police vient de lancer un appel à témoins pour comprendre ce qui s’est passé.
Dans quelles circonstances un imposant mur de pierres s’est-il effondré sur deux adolescents, jeudi 14 décembre, à Montesson ? C’est la question à laquelle doivent répondre les policiers de Saint-Germain-enLaye, chargés des investigations. Ils viennent de diffuser un appel pour tenter de retrouver des témoins de l’accident.
Plusieurs hypothèses
Vers 16 h 30, les deux victimes marchaient sur le trottoir de la rue du Pourtour à Montesson quand le mur d’enceinte du parc des Sophoras s’est brutalement écroulé sur eux. L’un des jeunes, âgé de 11 ans, s’est retrouvé coincé sous un tas de pierres. Hurlant et pleurant de douleurs, il a été secouru par des riverains avant l’arrivée des secours. Souffrant d’une fracture au bassin, il a été hospitalisé à l’hôpital Robert-Debré. Ses jours ne seraient pas en danger. Son camarade, 15 ans, s’en est tiré, lui, indemne, mais choqué.
Les deux adolescents ont-ils touché ou se sont-ils cognés contre le mur ? L’ouvrage s’estil écroulé par l’action d’une tierce personne ? Ou, tout bêtement, le drame n’est-il le fruit que d’un cocktail de malchance et de vétusté ?
« Une fragilité est apparue d’un seul coup dans le mur et la partie rigide a entraîné dans sa chute le reste de l’ouvrage. Il s’agit d’un type de mur ancien qui séparait auparavant les parcelles des propriétés», affirmait, le soir des faits, Pascal Giraud, maire adjoint aux Travaux, auprès de «Depuis un moment, le mur présentait des signes de faiblesse», assurait par ailleurs un témoin interrogé par un de nos correspondants.
Depuis jeudi soir, la police a procédé à de nombreuses constatations. Un expert examinera prochainement le mur en question pour tenter d’apporter des éléments de réponse.
Un accident similaire s’était produit le 22 mars 2013 à Poissy. Maïder Poissenot, 12 ans, s’était retrouvée ensevelie sous un tas de pierres après la chute d’un mur, rue de la Tournelle.
L’adolescente avait frôlé la mort. Dix ans après, elle souffre encore de séquelles liées à ses blessures. Le 7 juillet 2023, la justice a enfin rendu sa décision dans cette affaire. La commune a été relaxée, le tribunal estimant qu’elle n’était pas propriétaire de l’ouvrage effondré et que rien ne laissait présager ce sinistre.