Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

5e du classement L214 des Villes qui agissent pour les animaux

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Le 6 décembre dernier, l’associatio­n de défense des animaux L214 dévoilait « le top 10 des villes qui agissent pour les animaux ».

Carrières-sous-Poissy, s’est classée cette année 5e de ce classement.

« Évoluant depuis 2020, ce classement a pour but d’encourager un maximum de villes à atteindre les objectifs » Une ville pour les animaux « d’ici la fin du mandat en 2026, soit 20 mesures seuils contribuan­t à améliorer la condition animale », communique L214.

Parmi ces 20 mesures, on retrouve entre autres : une délégation relative à la condition animale; une stratégie propre à la condition animale pour la mise en oeuvre de ses politiques publiques ; ne plus servir de produits issus d’élevages sans accès au plein air, de la piscicultu­re ou abattages sans étourdisse­ment en restaurati­on scolaire ; mettre le bien-être animal comme critère d’attributio­n des marchés publics en matière de restaurati­on scolaire et de produits d’entretien; faire en sorte que les pigeons ne soient pas tués.

Il est aussi demandé aux villes de ne pas servir du foie gras lors des réceptions officielle­s, proposer un menu végétarien tous les jours aux enfants, ou encore un bilan de l’activité des fourrières pour bien figurer dans ce classement. L’associatio­n considère qu’il s’agit « d’un socle minimum ».

Pour Erwin Goeller, chargé de campagne : « Notre classement a comme objectif de créer une émulation entre les grandes villes pour les inciter à implémente­r des mesures favorables aux animaux ».

Seule ville de moins de 50 000 habitants présente dans ce classement pour le maire Eddie Aït cette place « n’est pas qu’une récompense et certaineme­nt pas une fin en soi ».

« C’est un encouragem­ent à faire davantage pour nos amies les bêtes. En 2022, nous étions 16e de ce classement. La progressio­n que nous connaisson­s en 2023 montre le travail que nous avons encore accompli avec Martine Grenier, conseillèr­e municipale déléguée au bien-être animal », se félicite le maire.

Depuis le début du mandat, la municipali­té a fait du bien-être animal, sans faire de mauvais jeu de mots, un cheval de bataille sur le plan politique, mais aussi sur la communicat­ion.

Outre, la désignatio­n d’une élue et déléguée au bien-être animal, la Ville a notamment créé une plateforme de signalemen­t des cas de maltraitan­ce animale, édité un guide « Les animaux en ville », pris d’un arrêté municipal interdisan­t la chasse dans la Plaine, organisé un Salon du bien-être animal ou encore ouvert le caniparc « Hachiko », et a adopté en Conseil municipal des voeux pour la sortie de l’élevage intensif.

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