Au théâtre de Bougival

3 février.

Roméo et Juliette, texte universel, mis en scène comme un conte, cruel, tendre et drôle, une satire où les personnages se débattent dans un monde fantasque et cauchemardesque qu’ils alimentent eux-mêmes.

Seule la mort de deux innocents parvient à libérer ce village envenimé par la haine et le crime. Shakespeare nous invite à prendre de la hauteur sur nos conflits intérieurs et nous questionne sur notre relation au monde : le Mal peut-il être le berceau du bien ?

20 comédiens

Sur scène, près de 20 comédiens prennent part à cette nouvelle création, après celle des Deux gentilhommes de

Vérone donnée en 2021.

« Ma vision de cette oeuvre est celle d’un conte fantastique plein de contrastes, tantôt drôle tantôt lugubre, mais égayé par la présence lumineuse des deux amoureux, confie Maud Buquet Kandinsky, metteuse en scène. Je souhaite en faire une épopée où les habitants de Vérone seraient de sombres fous, sortis d’un des tableaux du peintre néerlandais Jérôme Bosch et qui croisent les aristocrates de la ville, précieux et plein de manières jusqu’au ridicule. Un monde inégal, plein de contradictions et de conflits, où prend naissance un miracle, celui de l’amour, qui dépasse toutes ces barrières. »

Pour Maud Buquet Kandinsky, Roméo et Juliette apporte aussi un message : « Seul l’amour rend tout possible, même la paix. C’est cette célébration de la paix que je souhaite offrir au public. »

■ Roméo et Juliette, samedi 3 février à 20 h 45 au théâtre de Bougival. Tarifs : 9 à 18 €. Rens. : www.theatrebougival.fr