Il achète une hache pour la déposer sur une voiture de police

« À défaut d’agir ». cela que j’ai écrit dessus “À défaut d’agir”. Tout ce que je fais, c’est pour apaiser ma colère, en agissant. Je vais toujours au bout de ce que j’entreprends. Ma situation m’emmène droit dans le mur. Et depuis toujours. »

Le jeune homme admet des points de réussite, comme le baccalauréat qu’il a déroché avec mention très bien. « Mon problème, ce sont les pulsions, ce qui se passe dans ma tête », analyse-t-il en pointant du doigt son crâne presque rasé à blanc.

Cette instabilité ressort dans son activité professionnelle. « J’ai deux BTS. En un an, j’ai eu une dizaine d’emplois. Je n’arrive pas à me stabiliser. »

Le jeune homme assure qu’il n’ira jamais plus loin. Et il ne cille pas lorsque le procureur de la République requiert 8 mois d’incarcération.

À la fin, les juges prononcent 9 mois de sursis. « Nous y ajoutons l’obligation de suivre des soins psychiatriques renforcés. C’est impératif. Vous avez besoin d’aide. »

Le prévenu acquiesce.

Qui est l’homme dont le corps a été retrouvé ce lundi 19 février à Méré ? Et de quoi est-il décédé ? Les gendarmes se sont déployés sur la RN 12 pour percer ce mystère, après la macabre découverte tôt ce matin-là par un témoin.

Vers 7 heures, une personne contacte les secours pour signaler la présence d’un homme inanimé sur la RN 12 ou aux abords même, à hauteur, donc, du village de Méré. Rapidement, pompiers et gendarmes arrivent sur place. Mais rien à faire, cet individu se trouve déjà en état de « raideur cadavérique », comme le rapporte une source proche du dossier.

Accident ? Suicide ?

S’agit-il d’un accident, d’un suicide ? Pour l’heure, toutes les pistes sont étudiées.