Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
a ville de Saint-Germain-enLaye étend son réseau de chaleur urbain. Et, comme d’autres quartiers, elle est obligée pour cela d’ouvrir d’importantes tranchées dans la voirie. Des travaux qui, outre la gêne qu’ils peuvent provoquer pour les riverains, ont un impact sur les commerces installés dans les secteurs dans lesquels ils sont déployés.
C’est le cas dans la rue JeanJaurès du quartier de l’Hôpital où les ouvriers sont au travail depuis le 15 janvier 2024 et où les commerçants ont déjà senti les conséquences de ces travaux sur leur chiffre d’affaires.
L« Tous les jours, entre 30 et 40 % de baisse»
« Tous les jours, nous avons entre 30 et 40 % de baisse, lance Sandrine Bailly de la boulangerie-pâtisserie. Depuis que les travaux ont commencé, plus personne ne peut s’arrêter pour venir faire des achats chez nous. Nous avions une grosse clientèle le midi par exemple, mais elle ne vient plus, car les places de stationnement ne sont plus accessibles. »
Une nouvelle difficulté qui s’ajoute aux autres
Pour Sandrine Bailly, ces travaux sont une difficulté en plus pour les commerçants déjà confrontés à une situation difficile.
« Depuis le Covid, c’est compliqué. En plus, nous avons eu les grosses augmentations du prix de l’électricité. Alors là, ces travaux n’arrangent vraiment rien. Je ne sais pas si nous pourrions avoir un dédommagement par rapport aux pertes que
Monter une junior association
La Ville organise une formation pour les jeunes entre 11 et 18 ans qui souhaitent monter une junior association. Rendez-vous le samedi 2 mars de 13 h à 15 h à la Maison des associations, 3 rue de la République.
Théâtre
nous constatons. »
Face aux difficultés qui s’accumulent, Sandrine Bailly, a fait le choix, contrairement aux autres années, de fermer son commerce la première semaine des vacances scolaires de février pour tenter de limiter la casse.
« J’ai peur que les clients ne reviennent plus »
Dans le magasin Proxi situé à côté de la boulangerie, le constat est le même.
« Nous avons perdu énormément de clients et cela se ressent très fortement sur notre chiffre d’affaires», indique Ramejan du magasin Proxi. Aux difficultés de la situation actuelle se mêle désormais l’inquiétude pour l’après-travaux. «Nos clients qui ne viennent plus chez nous vont chez nos concurrents. Ils vont prendre des habitudes. J’ai peur qu’ils
L’association Arts Convergences présente le projet «Que le meilleur gagne!», une création théâtrale sous la direction artistique d’Alain Guillo et un film documentaire co-produit avec Beyond Productions, autour du sport et de ses valeurs. Ce projet, co-construit avec des personnes en situation de handicap psychique, s’inscrit dans le cadre des Olympiades culturelles 2024. La pièce s’appuie sur les improvisations des comédiens, et sur un corpus de textes de philosophes, sociologues, journalistes spécialisés, ainsi que des témoignages de sportifs. Elle questionne le sport, ses valeurs, ses ombres et ses lumières, et propose une réflexion dans une forme légère, empreinte d’un burlesque poétique à la manière de Jacques Tati. La pièce sera jouée à la salle Jacques-Tati ne reviennent pas tous dans nos commerces une fois que les travaux seront terminés. »
« Les clients se plaignent »
Un peu plus loin, du côté de la pharmacie Les Oiseaux, les pertes liées à la disparition d’une partie de la clientèle sont également là.
« C’est une baisse de 30 % minimum de mon chiffre d’affaires, souligne Pierre Vincent, le gérant. Les gens se plaignent de ne plus pouvoir se garer. Le nombre de places a été réduit et forcément, celles restantes sont très rarement disponibles. »
Vers une action des commerçants ?
Comme ses homologues du quartier, Pierre Vincent n’a d’autre choix que de faire le dos rond. «On va attendre la fin des travaux pour chiffrer exactement la perte. J’ai vu avec mon assurance, mais elle m’a déjà prévenu qu’elle ne la prendrait pas en charge. On verra après tout ça s’il y a lieu de faire une action. »
Une question que se pose également William du tabac presse. « J’ai tout mis dans les mains de mon comptable pour voir s’il y a quelque chose à faire. La situation est extrêmement difficile. Actuellement, nous sommes à environ 60 % de baisse par rapport à la situation avant les travaux. Et ce n’est pas encore terminé. »
Encore un mois de chantier
La grande majorité des commerçants interrogés regrettent de ne pas avoir été contactés directement par la Ville, sachant qu’ils font partie des personnes à Saint-Germain-en-Laye le mercredi 6 mars à 15 h 30 (représentation suivie d’un bord-plateau), et le mercredi 3 avril à 20 h (représentation suivie de la projection du film documentaire). Réservez vos places à association@artsconvergences.com ou 06 72 85 91 49. Gratuité dans la limite des places disponibles. Salle Jacques-Tati au 12, rue Danes de Montardat, à Saint-Germain-en-Laye. les plus impactés par le déroulement de ces travaux. « Nous avons reçu un simple flyer dans la boite aux lettres très peu de temps avant le démarrage du chantier. »
Ces derniers ne sont pas encore au bout de leur peine sachant que les travaux devraient
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Nous avons sollicité la Ville de Saint-Germain-en-Laye sur ce dossier, mais, à l’heure où nous publions cet article, nous n’avons pas encore eu de retour. - 01 30 97 72 10 - melanie.dasilva@actu.fr - 06 72 64 53 11 - maxime.pimont@actu.fr