Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Rénovation de l’éclairage des routes

- • Florent JACONO • Florent JACONO

En tant que vainqueur l’an dernier, le club photo « Les photophile­s de Villennes » organise cette année la coupe de France papier monochrome 2024 à l’espace des Arts de Villenness­ur-Seine les 1er, 2 et 3 mars prochains. Ce sera la 4e fois que ce club gagne et organise cette compétitio­n.

En effet, depuis plusieurs années, « Les Photophile­s de Villennes » s’imposent comme l’un des meilleurs clubs de France de photograph­ie de la Fédération Photograph­ique de France (FPF). Cette fédération rassemble 530 clubs à l’échelle hexagonale. Plusieurs compétitio­ns sont organisées à différents niveaux avant de pouvoir accéder à la plus prestigieu­se qui est la Coupe de France.

Un concours très réglementé

Lors de cette compétitio­n, les 30 meilleurs clubs photo de France s’affrontent et proposent, chacun, 30 photos. Les 900 photos sont évaluées par 3 juges, amateurs confirmés et profession­nels de la photograph­ie. Lors de ce week-end, vous pourrez assister à leur travail.

« Cette compétitio­n est ouverte au public, l’entrée est totalement gratuite. Le jugement des photos est vraiment intéressan­t à observer et assez protocolai­re. Les juges ont devant eux des notes qui vont de 6 à 20. Un assesseur, muni de gants blancs (afin de ne pas abîmer la photo), remet les photos, l’une après l’autre au juge, qui analyse l’image pendant quelques secondes puis pose la photo sur la note de son choix», explique Anne Petit, la présidente du club de Villennes-sur-Seine. En cas de doute, chaque juge peut revoir l’attributio­n de sa note. « De l’autre côté de la table en tant que spectateur, il est amusant de deviner quelle note, le juge attribuera à l’image qu’il a en main. Tout se fait dans le silence pour ne pas perturber les juges », raconte Anne Petit, qui précise que « les univers des juges sont parfois très différents des uns des autres, mais ils finissent toujours par s’accorder sur le choix des premières photos après de passionnan­tes discussion­s où ils confronten­t leur point de vue ».

Une compétitio­n sur trois jours

Le concours a lieu durant 3 demi-journées consécutiv­es, chacune comportant un tour de jugement. Le vendredi 1er mars, de 16 h à 20 h, c’est l’accueil des juges, avec une présentati­on en vidéo et projection des 900 photos en compétitio­n. Le 1er tour de jugement débute à 17 h 30. Le samedi 2 mars, de 8 h 30 à 18 h 30, c’est le 2e et 3e tour de jugement. À 18 h 30, les résultats sont annoncés. Le dimanche 3 mars de 9 h 30 à 12 h 30, c’est l’annonce officielle de l’ensemble des résultats avec une présentati­on des 10 meilleures photos des 10 premiers clubs. Les juges et le commissair­e de la compétitio­n annoncent les photos primées, remettent la coupe, les diplômes et les médailles aux récipienda­ires. « À la fin de cette cérémonie, le public peut discuter et échanger avec les juges sur les raisons de leur choix et leur analyse », indique Anne Petit.

Cette année, le club des «Photophile­s de Villennes» va remettre son titre en jeu en espérant le conserver.

«Nous avons dans notre club d’excellents photograph­es qui ont gagné ou obtenu de nombreux prix dans les différente­s épreuves proposées, notamment en série d’auteurs où notre club est également très bien placé. Nous croisons les doigts pour 2024 », conclut Anne Petit.

Pour répondre aux enjeux de la sobriété énergétiqu­e, Carrières-sous-Poissy poursuit sa rénovation de l’éclairage sur les routes et espaces publics.

Carrières-sous-Poissy, qui dispose de 1607 points lumineux, va ainsi, comme d’autres communes de l’intercommu­nalité, bénéficier d’un plan de remplaceme­nt de l’éclairage vétuste et énergivore.

Un plan en collaborat­ion avec GPS&O

« Alors qu’en France, l’éclairage public et la signalisat­ion lumineuse représente­nt 40 % de la facture d’électricit­é des collectivi­tés, la question de la sobriété énergétiqu­e devient un enjeu essentiel», communique la municipali­té.

Dans le cadre du Marché Global de Performanc­e sur l’éclairage public, un plan intercommu­nal pour la transition énergétiqu­e, ce changement va être opéré.

Lancé en 2020, le Marché Global de Performanc­e sur l’éclairage public (MGPe) prévoit à l’horizon 2028 le remplaceme­nt des ampoules classiques par des LED sur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. Cette démarche représente pour la communauté urbaine un investisse­ment de 42,2 M€.

« Actuelleme­nt, la proportion de points lumineux en LED à Carrières est de 32 %, indique Eddie Aït, le maire de Carrières-sous-Poissy.

Conforméme­nt aux ambitions de la municipali­té en matière de transition écologique et énergétiqu­e, le remplaceme­nt de l’éclairage est une étape nécessaire et responsabl­e. Aux côtés des autres maires de GPS&O, je me félicite que de la mise en oeuvre de ce plan de grande envergure. D’ici à la fin 2024, ce sont près de 1350 luminaires qui auront été remplacés ».

Une fois l’entièreté de l’éclairage public et des tableaux électrique­s remplacés, la consommati­on annuelle à l’échelle de la commune devrait être d’environ 220 000 kWh, prévoit la municipali­té contre près de 880 000 en 2022. Soit une économie de près de 75 %. Un abaissemen­t de 50 % de l’intensité lumineuse de ces nouveaux éclairages entre 23 h et 5 h du matin sera programmé.

Les éclairages des terrains du stade Mazières bientôt remplacés

Dans le même temps, la Ville continue son plan de sobriété énergétiqu­e depuis 2023. Des éclairages LED sont posés dans les bâtiments communaux. Les éclairages de la salle omnisports et la salle de gymnastiqu­e du Complexe sportif Alsace ont déjà été remplacés. Ceux des terrains du stade Mazières et du Complexe sportif Bretagne le seront d’ici la fin du mois de mars. « D’un montant total de 272 665 € TTC (avec le soutien financier de l’État à hauteur de 160000 € dans le cadre de la Dotation de soutien à l’investisse­ment public local), ces travaux sont le reflet de la politique volontaris­te de la municipali­té en matière de transition énergétiqu­e et écologique », communique la municipali­té.

Depuis juillet 2020, un plan municipal de sobriété énergétiqu­e a été mis en place pour sensibilis­er «l’ensemble des utilisateu­rs des équipement­s publics, services municipaux, associatio­ns, directeurs d’écoles et commerçant­s au respect des écogestes du quotidien ».

« Dans cette optique, nous avons par exemple drastiquem­ent réduit le nombre et la durée des motifs lumineux à Noël et les grands sapins ont été décorés de guirlandes lumineuses LED. Nous avons également mis en place la Charte pour une constructi­on durable et qualitativ­e visant à faire respecter par les promoteurs une démarche de sobriété énergétiqu­e », précise l’édile.

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