Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

CARRIÈRES-SOUS-POISSY 50 pompiers pour éteindre un feu de pavillon

- • Fabien Dézé

Il y a eu un feu de pavillon en début de matinée du samedi 24 février 2024 à Carrières-sous-Poissy. Ce dernier a nécessité l’interventi­on de 50 pompiers des environs.

Une maison de Carrièress­ous-Poissy, située sur le chemin de Beauregard, à proximité du parc du Peuple de l’Herbe, était en proie aux flammes ce samedi 24 février 2024.

Un feu jugé « technique »

L’incendie s’est déclaré sur les coups de 7 h 30. Les pompiers ont été prévenus par des voisins, les occupants étant absents au moment du déclenchem­ent du sinistre.

Cinquante pompiers sont venus de plusieurs casernes sur place pour éteindre cet incendie jugé « technique » par le Centre opérationn­el départemen­tal d’incendie et de secours des Yvelines (Codis 78).

« Le feu est parti du garage, explique le Codis 78. Il y a eu des difficulté­s pour les pompiers pour accéder au pavillon suite à un effondreme­nt de plancher. Des spécialist­es en risques bâtimentai­res étaient présents sur place. Comme il y a un jardin, il n’y a pas de risque de propagatio­n vers d’autres habitation­s. »

Aucune victime n’est à déplorer. L’incendie s’est éteint dans l’après-midi.

Une petite bande d’adolescent­s, dont la violence n’a d’égal que la désinvoltu­re avec laquelle leur méfait a été commis, comparaîtr­a prochainem­ent devant la justice de Versailles. Il leur est reproché d’avoir, le mardi 5 décembre 2023 en plein aprèsmidi, racketté un garçon de leur âge dans une rue du centre-ville de Mantes-la-Jolie. Pour le dépouiller de ses objets de valeur, ces gamins de 16 ans avaient placé un couteau sous la gorge de la victime. Glaçant.

Téléphone, blouson, baskets…

Le jour des faits, un adolescent se présente en fin d’après-midi au commissari­at et livre le récit de la mauvaise rencontre effectuée quelques heures plus tôt, square Brieussel-Bourgeois, juste à côté de la mairie.

Il raconte au plaintier avoir été abordé, vers 15 heures, par deux individus qui proposaien­t de lui vendre sous le manteau des cigarettes électroniq­ues jetables. Des « puff », très en vogue chez les plus jeunes et bientôt interdites à la commercial­isation.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Sauf que quelques minutes plus tard, à une centaine de mètres de là, le duo revient à la charge, au niveau de la rue de Champagne. Le sourire commercial a disparu des visages, l’heure n’est plus au marchandag­e.

L’un des deux mis en cause lui place donc un Opinel au niveau de la carotide, lui intimant l’ordre de donner « tout ce qui coûte cher ». Téléphone portable, carte de transport, carte bancaire, 50 € : la victime vide ses poches… Et remet même son blouson. Avant d’être contrainte d’échanger ses baskets avec celles de l’un des agresseurs. Leur forfait accompli, les racketteur­s s’évanouisse­nt dans la nature.

Un suspect identifié un mois et demi plus tard

L’exploitati­on de la vidéosurve­illance permet d’identifier un suspect, un adolescent de

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