Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Valérie, une aide presque au quotidien

- • Stéphanie PETIT

Valérie, 58 ans, est auxiliaire de vie. Un métier qu’elle a choisi il y a plus de trois ans, à la suite d’une reconversi­on profession­nelle. « J’avais besoin d’un emploi du temps souple. Quand on est aide à domicile, on apporte surtout son aide à une personne. On ne fait pas que du ménage. Et Fabienne (l’épouse de Michel dont Valérie s’occupe, NDLR) a aussi besoin de soutien », explique Valérie qui a augmenté son temps de présence pour passer plus de temps avec le couple du sud des Yvelines.

Si la mission de Valérie est de s’occuper de Michel, c’est une relation forte qui s’est créée entre les trois Yvelinois. « Ce sont les problèmes de santé de mon mari qui m’ont amené à faire appel à cette aide. J’ai eu le covid, j’ai été hospitalis­ée pendant 10 jours. Je pouvais le faire seule, mais pas tous les jours », détaille Fabienne, l’épouse de Michel. Et de poursuivre : « Elle vient du lundi au vendredi sauf le week-end. Sans aide, je ne pourrais pas tout gérer et je serais exténuée. »

Le rôle de Valérie est d’aider Michel à se lever, ce qu’il ne peut faire seul, notamment. L’aide à domicile l’aide à aller aux toilettes, sort se promener avec lui, lui donne son goûter. « Je ne suis pas physiqueme­nt capable de l’aider à marcher », souligne Fabienne.

Cette dernière avait bien envisagé un accueil de jour, mais le manque d’autonomie de Michel a mis un terme à cet essai. « Tant qu’il se lève, je n’envisage pas de le placer dans une structure médicalisé­e. Et j’espère que ce sera le plus tard possible. Il est très calme, je veux le garder à la maison », confie l’Yvelinoise. Car au-delà de l’aide prodiguée à Michel, c’est à Fabienne que Valérie apporte un soutien. « Cela me soulage et me permet de faire des activités, dont du yoga » enchaine Fabienne.

Mais à 58 ans, Valérie songe déjà à la retraite. « C’est un travail physique, je le ressens, mais j’approche de la soixantain­e, observe-t-elle. Je serai contente d’être à la retraite ». Mais elle ne partira pas du jour au lendemain. « Je diminuerai progressiv­ement pour ne pas être cassée. Il faut savoir se préserver », conclut-elle.

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