Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Quelles nouveautés pour la saison 2024 au ZooSafari de Thoiry ?

Avec 550 000 visiteurs à l’année, le ZooSafari de Thoiry est sur le podium des sites touristiqu­es les plus visités des Yvelines. Cette année, encore des nouveautés sont au menu, notamment une offre d’hébergemen­t qui continue de progresser.

- Www.thoiry.net • M.V.

Peu de gens le savent, mais Zoosafari de Thoiry fait partie d’un groupe qui compte 3 parcs animaliers, dont l’un se situe à Peaugres, en Ardèche et l’autre au Portugal. Pour renforcer son image et mettre en avant le fait que les 3 parcs appartienn­ent à une même entité, le groupe s’appelle désormais Wow (Worlds of Wild).

Pour cette nouvelle saison, le Worlds of wild safari Thoiry donc, poursuit ses projets immersifs, au plus près des animaux.

Nouveaux hébergemen­ts au printemps

Depuis 2021, le parc s’est lancé dans le développem­ent d’hébergemen­ts afin de faire de Thoiry une destinatio­n. L’objectif : que les visiteurs puissent prolonger leur temps de séjour dans le parc. Après les tanières, au plus près des ours et des loups, installées il y a 3 ans, 5 lodges premium, à côté des éléphants ont été inaugurés en octobre dernier.

Au printemps, en mai, 9 nouveaux hébergemen­ts en bois, totalement réversible, des loudges, prendront place aux côtés des loups arctiques. Ils seront situés dans la même zone que les tanières. « A chaque fois que nous lançons de nouveaux hébergemen­ts, ils se situent évidemment au plus près des animaux. Ils accompagne­nt également nos projets qui consistent à agrandir et moderniser le parc, 56 ans après sa création », explique Christelle Bercheny, la PDG du groupe Wow.

L’an dernier, l’espace dédié aux éléphants est en effet passé d’1,5 à 3 ha dans le cadre du projet Terres d’Afrique.

A l’horizon 2026, ce sera au tour du projet Terres sauvages, avec l’aménagemen­t de 15 ha supplément­aires de visite accessible à pied, de voir le jour.« Un important programme de revégétali­sation est à l’ordre du jour. Un espace sera réservé aux animaux du froid avec l’arrivée de nouvelles espèces. Aux abords, nous prévoyons 32 nouveaux logements de type loudge. Année après année, nous renouvelon­s les zones animalière­s tout en créant des expérience­s supplément­aires pour les visiteurs », détaille Christelle Bercheny.

Cette année verra aussi le début de la mutation de la partie Safari, l’idée étant d’interdire petit à petit l’accès de la réserve aux véhicules thermiques en 2028 afin de rendre la visite du parc plus vertueuse. « Nous ne procédons pas de façon brutale. La première étape est en cours. Nous disposons de deux camions brousse thermiques. L’un d’entre eux est actuelleme­nt dans une entreprise des Mureaux afin qu’il soit modifié pour devenir électrique. Dans un deuxième temps, l’an prochain, nous testerons un prototype de véhicule innovant destiné à remplacer la voiture thermique. Enfin, l’énergie la plus propre étant la marche à pied, nous avons pour projet, dans un troisième temps, de connecter le parc à pied à la réserve par le biais de passerelle­s suspendues », explique la PDG du groupe Worlds of wide.

Guinguette­s, Safari academy...

Côté nouveautés toujours, le parc verra sa plage horaire étendue aux beaux jours, passant de 19h ou 20h si le temps le permet. C’est pourquoi, en plus des dîners safari au coeur de la plaine africaine, cet été sera proposée une guinguette, les samedis de 17h à 21h :lanternes, bar à rosé, terrasse fleurie et ambiance bucolique sont au programme avec un samedi sur 2 pour deux ambiance : 100% kids friendly ou festive entre amis.

Enfin pour cette nouvelle saison 2024, le zoo propose aux enfants de 7 à 12ans de faire des stages de 5 jours, de 9h à 17h30, pendant les vacances scolaires. Dans le cadre de ces Safari Academy, ils pourront apprendre à prendre soin des animaux et comprendre quels sont les enjeux de la protection de chaque espèce.

Car la conservati­on des espèces menacées, c’est bien là la principale raison d’être des parcs zoologique­s. « Ça fait partie de notre ADN. Thoiry est membre de plusieurs associatio­ns européenne­s qui développen­t des stratégies de conservati­on. Nous ne sommes pas propriétai­res de nos animaux. L’objectif, c’est de préserver le patrimoine génétique des espèces menacées et éventuelle­ment envisager des réintroduc­tions lorsque cela est possible. »

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