Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Laurence Bernard sceptique sur l’avenir des vignes
La maire du Pecq, Laurence Bernard, a pointé le faible rendement des vignes situées sous la terrasse.
« Je pense que nos vignes ont peu d’avenir. » Laurence Bernard n’a pas mâché ses mots au sujet des vignes situées sous la terrasse de Saint-Germainen-Laye. La maire du Pecq a appuyé son propos sur le fait qu’en 2025 l’utilisation de produits phytosanitaires ne sera plus autorisée. « Les personnes qui entretiennent cette vigne ont essayé de ne pas en utiliser mais la quantité de raisin récolté a été très faible. Il est difficile de produire du raisin sans avoir recours à ces produits. » L’édile a ajouté que les jardiniers alpicois rechignent à l’entretien de ces vignes.
« Ils n’aiment pas aller sur place. Ils considèrent que ce n’est pas leur travail et ils ont en plus des difficultés à assurer cet entretien. Ils aimeraient que leurs homologues saint-germanois soient plus présents sur le site. » Laurence Bernard estime donc que ces vignes « n’ont pas un grand avenir. Ce n’est pas grave. Nous ferons sans le vin des grottes. » L’adjoint au maire en charge de la vie culturelle, Jean-Noël Amadei, a parlé d’une faible récolte de 20 litres de vin, « soit 40 kilos de raisins vendangés. Cela donne une bouteille à un prix très largement au-dessus de celui d’une bouteille de Romanée-Conti ! »
Les propriétaires immobiliers mis à contribution
Le conseiller municipal délégué au numérique et à la qualité, Alexis Galpin, a précisé que les propriétaires immobiliers financent à travers la taxe foncière le Sivom de Saint-Germain-enLaye qui a en charge l’entretien de ces vignes. « Ce sont les propriétaires qui sont mis à contribution et non plus les locataires depuis la suppression de la taxe d’habitation. C’est très lourd, cela représente pour le Pecq 90€ par habitation pour 7 000 logements. »
Jean-Noël Amadei a ajouté que le financement du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Yvelines, figurant au sein du Sivom, est assuré essentiellement par les Communes adhérentes. « Le financement des pompiers de la ville du Pecq est fait par les propriétaires immobiliers et non pas par les locataires. C’est un réel problème. »