Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Enzo Rouchdy, passé chef des arbitres internatio­nal, arbitrera aux JO

Enzo Rouchdy, déjà certifié arbitre national A3 et chef des arbitres national, a passé début février en Allemagne la certificat­ion de chef des arbitres internatio­nal badge blanc.

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Enzo est maintenant certifié auprès de l’ITF, et peut agir comme chef des arbitres pour des tournois WTA et ATP Challenger­s. Cette certificat­ion lui permettra d’être cette année conseiller technique à Roland Garros. Il peut arbitrer sur la chaise dans tous les tournois ITF et comme juge de ligne dans tous les tournois internatio­naux. Il apprécie particuliè­rement de pouvoir arbitrer des coupes d’Europe junior où il peut accompagne­r des arbitres A2 candidats A3. L’occasion pour lui de citer un arbitre A3 qui n’a jamais joué au tennis.

Comment t’est venu cet intérêt pour l’arbitrage ?

ça a commencé dans mon club, à Montesson, lorsque j’avais 16 ans. A l’époque, j’avais fait la sélection de ramasseur de balles à RG, et échoué à la dernière étape, sur un « coup de malchance », et lorsque Gérard Labalette m’a proposé de me former à l’arbitrage, en me faisant miroiter la possibilit­é d’être juge de ligne à Roland-Garros, je me suis pris au jeu. Enzo profite de l’occasion pour dire sa reconnaiss­ance à Maryvonne Ayale qui l’a pris sous son aile au départ. Depuis, Enzo a arbitré dans le monde entier. « Il y a 3 ans, mes objectifs étaient d’être internatio­nal à moyen terme, et d’aller aux JO, se souvient-il. Aujourd’hui, j’ai rempli les deux, j’adore aussi avoir la position de chef des arbitres, ce ne sont pas les mêmes responsabi­lités que l’arbitrage. Pour ce qui est de la chaise, je

ne peux pas donner autant de disponibil­ités qu’il le faudrait, mais quand j’aurai un peu plus de temps, l’idée est de passer l’étape d’au-dessus. »

Enzo sera parmi les 83 arbitres officiels retenus pour les JO, sur plus de 1 000 candidats ! Il devra pour cela prendre ses congés pour pouvoir le faire, bénévoleme­nt. « On ne fait pas ça pour l’argent, mais je me souviens que lors de mes débuts, les indemnités que je recevais pour l’arbitrage constituai­ent mon « job étudiant », dit-il.

Quelles qualités demande-t-on à celui qui veut s’essayer à l’arbitrage ?

La première, c’est d’être passionné, et d’aimer le tennis, sans forcément le pratiquer. Il faut aussi l’envie d’apprendre, et accepter de se remettre en question. Il n’y a pas de limite d’âge à partir de 13 ans ! « Mon objectif est de continuer à former, au niveau national, Conclut-il. Nous recherchon­s constammen­t des arbitres, de tous âges. Ils peuvent aller sur le site du Comité pour faire les démarches. L’arbitrage est une école de vie, c’est quelque chose qui permet d’être « dans le match », le meilleur spectateur au final ! »

Enzo prépare Maxime Duchêne, déjà arbitre national A3, au diplôme de chef des arbitres national. Cet élu, responsabl­e des sports à Villepreux travaille actuelleme­nt au Comité d’organisati­on des JO, où il est en charge de toute la partie sites d’entraîneme­nt. Pour Enzo, Maxime fait partie de l’équipe montante de l’arbitrage Yvelinois, comme Axel Pantais, arbitre national, A3, qu’Enzo a formé pour le diplôme de chef des arbitres national, qu’il a obtenu en juillet dernier.

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