Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Écologie au centre : le parti qui veut rassembler autour du climat
Écologie au centre, parti politique né après une coalition entre Cap 21 et Alliance écologiste indépendante, a ses soutiens dans les Yvelines. « Le premier parti écologique de France hors Nupes», présidé par Jean-Marc Governatori, part en campagne dans le cadre des futures élections européennes du 9 juin 2024.
Ni de gauche, ni de droite
Gauche et droite oubliées, ce parti est avant tout celui de l’écologie et souhaite fédérer autour des thématiques climatiques, face à l’urgence écologique. « On ne peut pas laisser l’écologie aux mains de la gauche telle qu’elle l’a confisquée, estime Philippe Beysset, représentant d’Écologie au centre dans les Yvelines. Il faut favoriser les alliances tous azimuts. Nous sommes convaincus que la bataille se joue au centre et avec tout le monde. »
Écologie au centre se veut proche du modèle du parti écologiste allemand, qui lui siège est aux affaires et participe au gouvernement. «Ce qui n’a jamais été le cas des écologistes en France », rappelle le référent yvelinois.
Ayant déjà présenté des candidats lors des législatives de 2022 et fait une tentative pour l’élection présidentielle de la même année (Jean-Marc Governatori n’avait pas réussi à réunir les 500 signatures, N.D.L.R.), Écologie au centre vise « au moins les 5 % » lors de ces élections européennes.
« Aujourd’hui, les gens classent l’écologie à gauche. Mais nous sommes persuadés qu’il y a de bonnes idées de chaque côté. »
Au programme d’Écologie au centre, la création d’une maison des semences par région, « garante de l’autonomie alimentaire », l’interdiction de toute importation agricole dont les normes écologiques seraient moindres que celles imposées aux agriculteurs français, la nécessaire subvention à l’agriculture biologique ou encore un plan d’investissement massif en faveur de la rénovation des bâtiments, « un gage d’emplois non délocalisables ».
L’avenir des générations futures
« Nous sommes soucieux de l’avenir des générations futures, résume Philippe Beysset. La gauche et la droite ont des positionnements passéistes. L’urgence climatique doit dépasser ces positionnements traditionnels. La gauche n’a pas le monopole du coeur et la droite n’a pas le monopole de la nation. »