Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Nouvelle fuite au Siaap de Saint-Germain-en-Laye Achères : 452 kg de biogaz rejetés
Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne explique que 452 kg de méthane ont été rejetés dans l’atmosphère, suite à des travaux dans les Yvelines.
Lundi 18 mars 2024, à 15 h 30, quelques centaines de kilogrammes de biogaz ont été relâchées dans l’atmosphère à la suite d’une nouvelle fuite à l’usine Seine aval de Saint-Germain-en-Laye — Achères, dans les Yvelines.
«Lors de travaux préparatoires au remplacement d’une conduite de gaz, une fuite de faible importance a été détectée», explique le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) sur son site Internet.
« Une quantité totale de méthane estimée à 452 kg »
« L’isolement de cette conduite a déclenché le dispositif de sécurité des digesteurs qu’elle alimente, du fait de leur forte charge en boue. Ce déclenchement a entraîné le rejet dans l’atmosphère d’une quantité totale de méthane estimée à 452 kg, entre 16 h 20 et 18 h », précise le service public de l’assainissement francilien.
Le plan d’opération interne (Poi) et la cellule centrale de crise du Siaap ont été activés.
Les exploitants sont intervenus pour identifier, arrêter le dégagement de biogaz au niveau des digesteurs et sécuriser la conduite dans l’attente de son remplacement.
« Pas de risque pour la population »
«Cet incident n’a pas eu d’impact sur la sécurité des installations et du personnel, et ne présente pas de risque pour la population environnante », conclut le Siaap, qui n’a pas oublié d’informer la préfecture des Yvelines, les services de l’État et les mairies avoisinantes. Les leçons de l’incident passé sous silence du 21 octobre 2022, qui avait entraîné une fuite de quatre tonnes de biogaz, semblent donc avoir été apprises.
Pour rappel, le Siaap dépollue chaque jour, dans ses six usines d’épuration, près de 2,5 millions de m3 d’eaux usées — domestiques, pluviales, industrielles — dont 1,5 million est acheminé vers l’usine Seine aval, implantée depuis plus de 50 ans.