Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le bitume sur les berges de Seine va être retiré
Le bitume de la chaussée va être supprimé sur la berge de la Seine entre le pont de Bougival et le pôle Chanorier.
Au terme de plusieurs réunions publiques, organisées dans le cadre du Croissy d’après, les Croissillons ont été invités à voter pour les initiatives environnementales qu’ils souhaiteraient voir réalisées par la Commune. « Parmi les contributions formulées par des habitants figure l’enlèvement du goudron de la chaussée, du pont de Bougival jusqu’au pôle Chanorier, avec la pose d’une matière perméable », a expliqué aux élus le maire de Croissy-sur-Seine, Jean-Roger Davin.
L’édile a ajouté qu’il n’est en revanche pas possible de mettre du sable.
De la fraîcheur
« Le camion d’ordures ménagères emprunte régulièrement ce chemin comme les riverains et éventuellement des véhicules de secours ou de déménagement. Nous devons alors conserver un revêtement en dur. »
Le 7e vice-président de la Communauté d’agglomération Saint-Germain boucles de Seine (Casgbs) en charge des transports Est a indiqué que l’un des objectifs de la transition écologique est d’imposer dans les bâtiments publics, les Ehpad et les hôpitaux, des pièces fraîches « car on ne peut pas rester toute la journée dans un endroit chaud. Il faut aussi aller marcher dans des lieux où il peut y avoir de la fraîcheur. »
Un lieu de promenade
Jean-Roger Davin a expliqué que ces berges représentent un lieu de promenade, avec la Seine en contrebas, ombragé la plupart du temps, mais qui emmagasine la chaleur à certains moments de la journée « quand le soleil tape sur le goudron, avant que ce dernier ne la restitue plus tard ».
Afin d’éviter cette situation et faire perdurer la fraîcheur au bord du fleuve, la Ville a donc décidé de retenir deux contributions de Croissillons. Interrogé par la conseillère municipale du groupe Croissy écologique et solidaire, Patricia Camacho, sur la nature du futur revêtement, Jean-Roger Davin a précisé que le directeur des services techniques de la Ville est en train d’y réfléchir.
Des discussions
« Nous n’avions pas prévu il y a cinq ans que la transition écologique irait si vite, ni qu’il y aurait la crise de l’énergie que nous connaissons actuellement. Nous travaillons à cette adaptation depuis peu de temps. Des discussions doivent avoir lieu avec des fournisseurs afin de savoir quel revêtement mettre en place. »
La municipalité entend instaurer une situation pérenne tout en permettant une perméabiisation des sols.