Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

A la découverte d’un métier : le maréchal-ferrant

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« Pas de pied, pas de cheval », voilà une phrase bien connue dans le monde équestre. En effet, les pieds de nos amis les équidés nécessiten­t une surveillan­ce et un entretien régulier. L’être humain a cette connaissan­ce des soins et protection­s à apporter aux sabots depuis les débuts de la domesticat­ion du cheval. En témoignent les restes de semelles en écorce ou en paille qui ont été retrouvés : il faut attendre la fin du second siècle après J.-C pour voir apparaître des fers à clous.

Si cette partie du corps du cheval nécessite autant d’attention, c’est du fait de sa fragilité. Il faut savoir que tout le poids du cheval, pouvant aller au-delà d’une tonne, est supporté par des jambes musclées mais très fines, elles-mêmes supportées par des sabots qui sont l’ongle du pied du cheval. Le rôle du maréchal-ferrant est ainsi primordial et ne se réduit pas à la pose de fers.

Le maréchal-ferrant, après inspection du cheval, de ses aplombs, de ses pieds, etc. va tout d’abord parer le sabot (après avoir ôté le fer le cas échant). Cette étape consiste à redonner une forme adaptée au pied en coupant et râpant la corne, c’està-dire la matière qui constitue le sabot. Ceci n’est absolument pas douloureux pour le cheval : le maréchal lui « coupe les ongles ». Comme chez les humains, cet ongle pousse en continu. L’équidé se déplaçant dessus, l’absence de parage peut entraîner des blessures très douloureus­es et handicapan­tes pour le cheval.

Les fers, non indispensa­bles en fonction du cheval, de son lieu de vie et de ses activités, sont mis dans un second temps. Ils sont chauffés pour être malléables et fixés par des clous : une opération qui à nouveau EST complèteme­nt indolore pour l’animal.

Ces étapes sont à renouveler environ toutes les 6 semaines. Comme vous pouvez le constater, le maréchal-ferrant est donc un pilier des écuries !

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