Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Une salle de sport et un parcours ninja en plein air

- • R.V.

Triel-sur-Seine vient d’inaugurer un complexe sportif de pleinair, semblable aux salles de sport, gratuit et accessible 24 h/24.

«Hier je ne me suis pas échauffé… ça tire ! » À notre passage, jeudi 4 avril, la nouvelle aire de sport en plein air de Triel-sur-Seine, ouverte 24 h/24, avait l’air de connaître son petit succès. Des habitués des salles s’affairaien­t sur les machines, mais aussi des novices, sportifs occasionne­ls venus se remettre en forme à l’approche de l’été. Il y a un peu moins d’un mois, la municipali­té a fait installer, dans le parc municipal, des machines, semblables à celles que l’on trouve dans les complexes de body fitness, ainsi qu’un équipement street work-out inspiré du parcours ninja.

Jusqu’à 90 kilos de charge

Onze machines, importées de Finlande, ont donc pris place dans cet espace, inauguré ce 30 mars en présence de l’exchampion de boxe Brahim Asloum. Elles permettent de travailler biceps, triceps, abdos, muscles du dos, avec des charges pouvant monter jusqu’à 90 kilos. Le tout fonctionne sans haltère ni fonte, mais avec un système de poids mobile, à ajuster à l’aide de levier pour régler la masse à soulever.

«C’est mieux que la salle de sport. Là-bas il y a du monde, il faut attendre son tour », réagit un quadragéna­ire, venu s’exercer avec un ami.

« C’est pas mal, ça diversifie les entraîneme­nts », glisse Mathis, un jeune homme du coin.

« C’est la même chose qu’en salle de sport. Cela s’adresse aux sportifs expériment­és, mais aussi aux débutants », se félicite Cédric Aoun, le maire. Il a connu ce dispositif d’exercices en extérieur lors d’un voyage en Lituanie où il a vu, dit-il, des personnes s’entraîner sous un froid glacial. « C’est un dispositif assez unique en Île-de-France », ajoute-t-il encore.

Un investisse­ment de 100 000 €

Une impression­nante cage rouge et noir trône au milieu de tout cela. Elle est composée de différents agrès : barres, anneaux, boules, sur lesquels il faut se hisser, puis progresser à bout de bras. Un exercice de force, mais surtout d’agilité et d’équilibre, popularisé par l’émission Ninja Warrior diffusée sur TF1, où les candidats s’affrontent sur un parcours composé de sols mobiles, de barres de traction, et de sauts de plateforme en plateforme tels des chats.

Ce jeudi, les seuls à s’y risquer se contentaie­nt d’effectuer des tractions. « Ce n’est pas évident. Ça demande de l’entraineme­nt », répond un jeune homme, à qui on demande s’il va se lancer. « Dès qu’on l’a installé, les gens ont commencé à s’amuser dessus», affirme le maire, assez fier de son investisse­ment : 100 000 €, financé de moitié par la Région.

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