Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Tony Parker et Anthony Bourbon à fond dans les ballons recyclés de Simon

- • Julien Sureau

oostée par l’ancien footballeu­r Djibril Cissé, le « pitch » de la start-up fondée par Simon Mutschler à Nantes (LoireAtlan­tique) a séduit Tony Parker. En associatio­n avec l’entreprene­ur Anthony Bourbon, l’ancien joueur de l’équipe de France de basket et des Spurs a promis d’investir 200 000 euros pour 20% du capital.

« Rien n’est signé à ce stade, temporise Simon Mutschler, rencontré à Gétigné, près de Clisson, dans les locaux de Bourgeois et Cie. Le tournage s’est déroulée à l’automne, des études, sur les aspects juridiques notamment, sont toujours en cours pour boucler cette levée de fonds. »

Résolument confiant, le jeune homme originaire de Challans (Vendée) espère conclure la transactio­n au printemps avec les deux hommes d’affaires. Djibril Cissé,

B41 sélections avec les Bleus, est lui déjà actionnair­e de Rebond, à hauteur de 5%.

« Rebond est un projet collectif. Depuis mes débuts j’avais un rêve en tête : lier des sportifs de haut niveau pour faire connaître la marque et diffuser son message en bénéfician­t de leurs communauté­s. » Simon Mutschler

Des ballons fabriqués avec des matières végétales et recyclées

Spécialist­e du domaine depuis la création de Serigrafba­ll à La Montagne, où Rebond est né en 2019, Simon Mutschler a souhaité développer un ballon de football conçu à partir de matériaux recyclable­s fabriqués avec des matières végétales et recyclées.

Vitrine qui doit permettre à Rebond de séduire le monde amateur. « Le ballon est vraiment un objet de consommati­on de masse. Sur le foot, il doit y avoir entre 17 000 et 20 000 clubs amateurs, qui achètent en moyenne entre 80 et 100 ballons par an, soit un million de ballons jetés à la poubelle chaque fin de saison », a calculé le dirigeant, hébergé avec son alternant au Village by CA Atlantique Vendée, route de Paris à Nantes.

Dès la rentrée prochaine, Rebond espère ainsi fournir une centaine de clubs en leasing, une forme de contrat de location sur 10 mois, de septembre à juin. « Le prix sera attractif, promet Simon Mutschler, avec des ballons “techniques” neufs autour de 50 euros selon le type de produit, soit en dessous du prix moyen. »

Une stratégie validée par Tony Parker et Anthony Bourbon convaincus par le potentiel de croissance et dont le soutien financier doit permettre le développem­ent du service commercial.

Une fabricatio­n équitable

Si l’entreprise nantaise travaille sur la relocalisa­tion de sa production en France, une partie des ballons resteront fabriqués en Inde, dans la région du Pendjab sous le label du commerce équitable Max Havelaar.

« Nous voulons valoriser le savoirfair­e français dans la couture qui est issu de l’industrie de la chaussure, mais le but n’est pas d’arriver à une production 100% française car nous ne voulons pas piller le savoir-faire indien », explique Simon Mutschler, auteur d’un documentai­re sur le sujet.

En parallèle, Rebond va poursuivre ses recherches sur le ballon de sport de demain. A l’instar du travail de développem­ent mené sur le football, la marque espère réussir le même pari dans le rugby et le basket.

De nombreuses tortues marines ont été retrouvées sur les plages du littoral atlantique, et notamment sur celles du bassin d’Arcachon en Gironde, de fin février à mi-mars. Il s’agit de jeunes tortues caouannes, une espèce menacée d’extinction. Le centre de soins de la Ligue de Protection des Oiseaux d’Aquitaine en dénombrait déjà 27, le 6 mars. «Le froid hivernal et les conditions climatique­s» seraient à l’origine de cette présence accidentel­le, selon le centre de l’Aquarium de La Rochelle. La tortue caouanne est confrontée à «la pollution des mers, en plus de tempêtes de plus en plus violentes et récurrente­s».

Depuis le 1er mars, l’île Dumet, petit joyau naturel de la Loire-Atlantique, est devenue une zone protégée, inaccessib­le jusqu’au 31 juillet. Cette mesure vise à préserver l’équilibre biologique des milieux et à assurer la conservati­on des habitats essentiels à la survie des espèces protégées qui y résident. Pendant la période du 1er mars au 31 juillet, plaisancie­rs et visiteurs doivent respecter des mesures strictes sous peine de sanctions. Pour eux, tout accostage, débarqueme­nt, circulatio­n terrestre ou maritime, ainsi que toute activité pouvant perturber l’écosystème sont formelleme­nt interdits.

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