26 millions d’euros pour remettre à niveau l’aéroport
«Compte tenu du décalage annoncé de deux ans du réaménagement de la plateforme », Aéroports du grand Ouest (AGO), dont Vinci est actionnaire majoritaire, va investir 26 millions d’euros sur deux ans à l’aéroport Nantes Atlantique, a annoncé la société concessionnaire dans un communiqué daté du lundi 22 avril.
L’objectif de la feuille de route est de maintenir « en bon état de fonctionnement l’infrastructure existante et visera à améliorer la fluidité et la qualité de service ». Le programme complète par ailleurs les investissements réalisés depuis 2019 pour un montant de 44 millions d’euros.
Nouveaux portiques de détection
Lancée en 2022, la rénovation de la piste (sur 900 mètres) va se poursuivre tandis que les aires de stationnement des avions seront « renforcées ». Des équipements de l’aérogare (ascenseur, équipements de climatisation et de traitement d’air, postes de distribution haute tension, etc.) seront également remplacés, a ajouté AGO.
«Afin de gagner en fluidité lors des contrôles des passagers et de leurs bagages cabine », le concessionnaire prévoit en parallèle l’installation de cinq nouveaux portiques de détection, le déploiement d’une vingtaine de détecteurs de traces d’explosifs et d’une dizaine de détecteurs pour les liquides.
Sur le parcours des départs, la liaison entre la partie la plus ancienne de l’aérogare et l’extension réalisée en 2002, « va être totalement transformée avec la construction d’une infrastructure équipée notamment d’ascenseur et escalator ». Quant aux arrivées, la structure provisoire qui accueille les contrôles d’identité de la police en arrivée sera également améliorée, assure AGO.
Le dépôt de carburant sera réaménagé
Enfin, une procédure de mise en concurrence des commerces et services au sein de l’aérogare sera prochainement lancée en vue d’attribuer jusqu’à fin 2028 l’exploitation des zones commerciales du terminal. AGO s’engage également à lancer un appel d’offres pour reconfigurer le dépôt de carburant existant alors que le trafic est revenu à un niveau proche de 2019.