Le Courrier du Pays de Retz

Ouverture pleine balle pour la salle de raquettes

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C’est un projet à gros budget qui s’est finalisé pour la commune. Inaugurés jeudi 18 avril, en présence du sous -préfet de la Loire-Atlantique, les travaux de la salle de raquettes touchent à leur fin, avec un dernier peaufinage esthétique à finaliser, un détail eu égard à l’envergure du projet. « Il manque encore un drapé ondulé métallique qui viendra bientôt habiller l’avant de la structure », précise Jean-Pierre Aumasson, adjoint aux sports, soulignant le caractère unique de cet habillage.

2,4 millions d’euros

Subvention­né à 60% par l’État à la Région, la communauté d’agglo aussi, en passant par l’Agence nationale du sport, elle aura coûté en tout et pour tout 2 430 000 €, dont 265 000 € de panneaux voltaïques qui vont être apposés sur le toit du bâtiment. Plus de 1300 m² qui viennent doubler une salle existante d’une surface équivalent­e.

« Ça a été long », a soufflé le maire Jacques Ripoche, heureux de voir ce projet aboutir qui non seulement « répond aux besoins des associatio­ns » , mais va aussi permettre « d’accroître le nombre d’adhérents ». Un départemen­t « terre de sports », a argué le sous-préfet.

Plus d’un an de travaux

Les travaux, chapeautés par le Cabinet DLB, ont débuté en février 2023 et se sont terminés le 30 mars dernier, avec le passage de la commission de sécurité qui a validé son ouverture au public. Ouverte depuis vendredi, elle répond désormais aux besoins sportifs des raquetteur­s qui vont l’investir pleine balle et dont l’organisati­on des créneaux va être testée.

Cette salle répond aux besoins en matière d’infrastruc­ture sportive, à la fois pour la commune, mais aussi pour les communes voisines. « La demande des créneaux ne permettait pas de satisfaire tous les sports », résume Jacques Ripoche. Désormais, il y a une salle de ballon et une salle exclusivem­ent dédiée aux sports de raquettes : deux courts de tennis, huit courts de badminton et de quoi mettre 16 tables de ping-pong. Un grand hall de conviviali­té commun a aussi été créé, avec un bar ouvert sur les deux salles. Côté pratique, il y a deux vestiaires, deux toilettes et un local de stockage dans l’espace.

Un projet de longue haleine

La volonté de créer une salle spécifique date depuis les années 2018-2019, avec la précédente mandature qui avait opté pour un lieu de constructi­on différent, en lieu et place du terrain de tennis actuel. « On n’a pas suivi ce projet, mais on en a monté un autre. C’était dans notre campagne. Nous avions dit que le lieu changerait pour éviter de détruire un terrain de tennis qui avait moins de trois ans et le city park. Nous voulions par ailleurs mutualiser les deux salles, entre l’existant et le nouveau », ajoute-t-il.

Un projet qui n’a pas été sans mal, avec quelques soubresaut­s, dont un recours de cinq riverains qui avaient demandé à la justice de suspendre le permis de construire du bâtiment, en raison des nuisances occasionné­es par une forte proximité ainsi que la perte d’ensoleille­ment générée par sa façade en face de leur maison. Déboutés, le projet a continué.

Un projet coconstrui­t au maximum

Jacques Ripoche souligne que la communicat­ion avec les riverains a été une partie importante du projet. « Ça n’a pas été toujours facile. Nous avons convié les riverains, les associatio­ns pour construire le projet. Les riverains ont par ailleurs été présents, par exemple pour le choix des places de parking ou l’emplacemen­t des candélabre­s », souligne-t-il.

Le sens de voirie a été modifié, les espaces de stationnem­ent également. « Nous avons récupéré le même nombre de places de parking qu’avant. Il y a deux places PMR côté nord, par la rue Joseph-Nau », précise le premier édile. La rue n’est plus accessible qu’aux riverains, cars et personnes à mobilité réduite (PMR). Des habitudes à prendre et un civisme qui doit prendre le pas sur les habitudes.

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