Camille Tasd’homme, la chargée de com’ est aussi photographe
Il y a une nouvelle photographe à Loudéac : Camille Tasd’homme, 27 ans. Une passion née de son expérience de chargée de communication au collège-lycée Saint-Joseph.
« Je suis un bébé photographe », répète-t-elle dans un grand sourire. Camille Tasd’homme s’est lancée il y a un an dans la photographie professionnelle. Elle se teste toujours sur ses sujets -« J’aime moins les paysages, beaucoup plus les portraits »- et teste toujours sa technique.
Cette passion lui est venue avec son métier principal au collège-lycée Saint-Joseph à Loudéac : elle en est la chargée de communication depuis sa titularisation après des remplacements au secrétariat d’accueil, dès 2019. « Je maîtrisais les réseaux sociaux, le langage des jeunes, commence la Loudéacienne de 27 ans, et de continuer : J’ai une passion pour la communication, la photo et la vidéo, ça va avec. »
Maîtriser le boîtier
Elle commence alors à prendre en photos les moments importants de la vie des élèves de Saint-Jo’ : « C’est un sacré terrain de jeu, les jeunes savent très bien y faire, ils sourient tout le temps. »
Elle veut s’équiper, une amie lui prête un appareil photographique, un vrai boîtier : « Je ne comprenais rien avec ça ! Il fallait apprendre à régler l’ouverture, la vitesse, les ISO, le triangle. »
Ses premiers clichés avec l’appareil, le tournoi de foot solidaire du collège pour le Maroc, « ça fait aussi de belles photos pour les enfants et leurs familles. Et surtout, pour la page Instagram de Saint-Joseph. »
Conseillée par des pros comme HP
L’oncle de cette prêteuse d’appareil photo, Gilles, est devenu son mentor : « C’est un passionné, il m’a donné des conseils sur tout, le boîtier, l’objectif... C’est lui qui m’a dit de toucher à tout au niveau des sujets. »
Camille Tasd’homme a aussi pris conseil auprès du photographe reconnu, de Loudéac, Hong-Phuc Bui dit HP, qui est un des meilleurs portraitistes de France et dans le top 150 mondial des photos de mariages. « J’ai rencontré des gens qui aiment partager, qui rassurent. C’est un domaine où il y a beaucoup de monde, des photographes qui ont trouvé leur patte, moi je n’en ai pas encore. »
Le bouche-à-oreille
Camille Tasd’homme a ouvert son compte Instagram, ses premiers modèles sont des amis. Puis, « le bouche-àoreille a commencé, on m’a demandé pour des séances. »
Comme Mathilde, d’Ohana Institut à Loudéac, « elle voulait des photos professionnelles en lien avec son institut de beauté. » Branle-bas de combat, Camille Tasd’homme relève le défi : « J’ai fabriqué un studio à la maison, avec un fond noir et les lumières qui allaient bien. » Le rendu est saisissant, des portraits plus ou moins resserrés, avec des idées de mise en scène originales, et des jeux de couleurs rayonnantes (comme cet éventail d’extensions capillaires multicolores mis en avant).
« J’ai des retours positifs, ça pousse, c’est bien, glisse Camille Tasd’homme, qui confie : Je suis très dure avec moi-même, il y a des défauts. J’essaie, j’apprends, je m’améliore de séance en séance pour trouver le bon angle, bien mettre en valeur. »
Photo-thérapie
La photographe a reçu une demande spécifique : « Une personne qui cherchait à retrouver confiance en elle. Ça s’appelle la photo-thérapie. » Elles ont fait la séance photo, avec succès. « Si un jour je me lance... J’ai 1000 idées à l’heure. »
Camille Tasd’homme veut prendre son temps comme photographe, y aller tranquillement. Même si elle pense de plus en plus à se mettre à son compte pour de la communication d’entreprises, « Faire de belles photos, c’est une valeur ajoutée ! »
■ Camille Tasd’homme Photographie, sur Instagram et Facebook.