Le Courrier Indépendant

Tricoter en papotant...

Jambières, trousses de classe, bérets, chaussons... Il est possible d’apprendre les techniques du tricot et du crochet avec Tricote-Papote, une fois par mois.

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S’initier au tricot ou au crochet à l’atelier -TricotePap­ote, demande de bien écouter et de bien suivre les conseils des deux animatrice­s, Marie-Claude Trécouet et Véronique Capogna.

Les ateliers se tiennent à la médiathèqu­e de Merdrignac. À Tricote Papote, débutants et confirmés, jeunes et moins jeunes, filles ou garçons, hommes ou femmes, tout le monde est bienvenu. « Au fil des séances, des personnes sont venues pour nous demander des conseils, ou découvrir des techniques. »

« Des choses vites faites »

Marie-Claude est présente depuis un an à la médiathèqu­e. Et tricote depuis ses 18 ans. « J’ai appris avec une copine. J’ai fait beaucoup de gilets, de pulls, de bonnets. Mais j’ai un peu levé le pied. Il y a eu un temps on ne trouvait pas de magasins de laine ni de beaux modèles. La mode était passée. C’était bien dommage. Aujourd’hui, j’aime les choses vite faites comme des accessoire­s, des bonnets, des (tours de cou), des écharpes, bandeaux et trousses d’école, etc. »

Véronique, bénévole depuis deux ans, a commencé à tricoter à 14 ans avec sa mère. « Je sais faire des pulls, des chaussons, des chaussette­s, des bérets.

Maintenant, je préfère faire surtout réaliser des vêtements et des petites couverture­s pour les enfants. Pendant que je tricote, je ne pense qu’à cela et à rien d’autre, cela me vide la tête et ça fait du bien. »

Des dons de laine

Une aiguille coincée sous son bras droit et l’autre qui s’active allègremen­t maniée par une main sûre et précise, Véronique tricote une brassière pour bébé.

Le temps passe vite en compagnie de ces deux passionnée­s, heureuses de voir renaître l’intérêt des habitants pour le tricot. « Ce qui est sympa, c’est que la population nous amène de la laine, des aiguilles dont ils n’ont plus besoin. Nous les remercions, cela nous rend bien service. »

« On prend le temps d’apprendre »

Les deux animatrice­s encouragen­t leurs jeunes élèves, satisfaite­s de leur travail. « On a commencé par leur apprendre le point de mousse. Au début, on travaille plutôt avec de grosses aiguilles pour que les ouvrages soient rapidement terminés et qu’elles puissent les emmener à la fin de la séance. »

Petit à petit, elles enseignent des choses plus grandes, plus précises : « On passera prochainem­ent au point de jersey et à la création des cotes. »

Puis, viendra le changement de couleur des laines dans un tricot, « plus tard. Comme on dit, Paris ne s’est pas fait en un jour... On prend le temps d’apprendre. »

De jeunes apprenties

Lola et Anasthasia apprennent les bases du tricot, s’appliquent, concentrée­s. Lola poursuit un ouvrage commencé lors du précédent atelier, une trousse pour l’école. Un point à l’endroit... Deux points à l’endroit... Petit à petit, son ouvrage prend forme. « J’ai tout appris ici », lance Lola qui est guidée, mercredi 17 avril, par Marie-Claude.

Anasthasia, quant à elle, a découvert le tricot avec sa grand-mère et a de bonnes bases qu’elle vient approfondi­r. « C’est devenu une passion. Je veux en apprendre encore plus », dit-elle, alors qu’ell est au milieu des premières mailles de sa jambière. Déjà, elle a tricoté une paire de chaussons bien chauds pour l’hiver.

Véronique lui montre comment monter ses mailles avec le pouce. « Il lui en faut 60, des mailles, pour ses jambières ! Je connais trois façons de monter des mailles... »

■ Atelier Tricote-Papote, un mercredi par mois à la médiathèqu­e de Merdrignac. Entrée libre.

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