Une enquête sur le préfou de Vendée lancée pour obtenir un label de qualité
L’organisme Vendée qualité est en train de monter un dossier afin que le préfou de Vendée devienne une indication géographique protégée. Une enquête a été lancée.
De l’ail, du beurre et du pain. Le préfou de Vendée est très apprécié dans toute la France. Bien souvent consommé en apéritif, il a été créé dans le sud de la Vendée. Il est désormais disponible un peu partout et avec différents goûts. Pour protéger ce patrimoine, il est envisagé que le préfou de Vendée devienne une indication géographique protégée (IGP).
Garder le terroir que représente le préfou
C’est l’organisme de défense et de gestion Vendée qualité qui s’occupe de monter le dossier pour obtenir l’IGP. La décision de monter le dossier a été prise après une concertation avec de nombreux artisans.
Deux objectifs ressortent de cette volonté d’obtenir l’IGP. « On s’est dit qu’on voulait garder notre terroir chez nous notamment avec la recette originale. Le deuxième avantage de l’IGP c’est qu’elle n’est pas délocalisable. Cela permettrait que le tissu économique autour du préfou reste en Vendée », explique Jean-Marc Loizeau, directeur de Vendée qualité.
Une enquête ethnographique lancée
Pour obtenir le label IGP, plusieurs conditions sont à remplir. La première est celle de la recette. « Ca c’est bon ! On se focalise sur celle avec de l’ail et du beurre », affirme Jean-Marc Loizeau.
La seconde condition est de démontrer que le préfou est une marque reconnue. Il faut aussi raconter son histoire. Pour cela,
Vendée qualité a fait appel à l’office pour le patrimoine culturel immatériel de Vendée (OPCI). Ils ont lancé une enquête ethnographique qui a déjà récolté plus de 600 réponses. Celles-ci ont permis de retracer l’histoire du préfou et de mesurer l’attachement des vendéens à ce produit.
L’OPCI a également rencontré de nombreux artisans boulangers. Parmi eux, Fabrice Couton dont le maitre d’apprentissage est l’un des premiers à avoir commercialisé la recette. Il a conservé celle-ci et vend désormais des préfous dans sa boulangerie à Sallertaine. Il a même reçu une médaille d’or en 2017 et en 2022. Pour lui, aucun doute, le préfou fait partie du terroir vendéen.
■ Pour répondre à l’enquête, voici le lien : https:// framaforms.org/grandeenquete-du-prefou-devendee-1681391781