Le Courrier Vendéen

Infirmière à temps partiel, elle élève des chats géants dans sa maison

- • Bryan Ricolleau

Hélène Peaudeau élève des Maine coons dans sa maison, à La Rochesur-Yon. Passionnée par ces chats géants, elle en propose une quinzaine par an à l’adoption, moyennant 1 500 €.

« Mon mari m’a offert mon premier Maine coon en 2011. » C’est comme ça que la Yonnaise Hélène Peaudeau a attrapé le virus. Les Maine coons sont de très grands chats. Ils peuvent atteindre neuf kilos, comme sur la photo. « Le chat Maine coon atteint sa taille à un an et demi », précise l’éleveuse. Mais ils prennent leur forme jusqu’à quatre ans.

Hélène Peaudeau a commencé comme non-profession­nelle, avec une seule portée de chatons par an. Mais après avoir reçu une formation, « je suis devenue profession­nelle ». C’est chez elle qu’elle élève ses grosses boules de poils. Mais elle doit se limiter à six femelles reproductr­ices pour ne pas devoir s’enregistre­r en tant qu’exploitant­e agricole.

Hélène Peaudeau a, en parallèle, un autre métier. Elle est infirmière à temps partiel.

« Pour vivre de l’élevage de chat, il faut être une grande structure. » Elle poursuit :

« C’est plus de l’élevage par passion. »

Actuelleme­nt, elle propose quinze à vingt chatons par an à l’adoption. « J’ai eu sept chatons cette année. J’attends une portée dans quinze jours. » Avec « cinq à six chatons en moyenne » par portée.

« Ça m’est arrivé d’en avoir une dizaine. »

La santé des chats avant tout

Avoir autant de chats chez soi peut poser quelques difficulté­s. « On fait des petits clans. Tous ne s’entendent pas. » Avec les reproducte­urs, il faut veiller à « séparer mâles et femelles » et à « contrôler les chaleurs ». Au risque de se faire envahir par les matous...

Elle sépare les félins dans différente­s pièces de sa maison, qui comptent de grands arbres à chats. Pour les élever correcteme­nt, Hélène Peaudeau a sa recette. « Chaque jour, c’est l’entretien, l’hygiène, le ménage. Il y a aussi les câlins. Il faut deux bonnes heures par jour. »

En dehors des tâches quotidienn­es, l’éleveuse fait aussi attention à leur santé : « Les reproducte­urs sont testés par un vétérinair­e, tous les dixhuit mois, avec échographi­e cardiaque et rénale. » Elle admet faire un travail de sélection « en termes de standards du Maine coon ». Notamment en adoptant des chats venus de Roumanie, d’Allemagne ou encore de Russie. « Il faut brasser avec du sang neuf pour qu’ils soient en bonne santé. »

Des adoptions à treize semaines

Chez elle, pas de séparation dès huit semaines comme chez certains éleveurs. « Quand j’ai des chatons, je les mets à l’adoption à quatre semaines et ils partent à treize, voire quatorze semaines. C’est ultra important de laisser le chaton avec sa maman pour acquérir les règles de sociabilis­ation. »

Ces derniers partent stérilisés pour éviter de les voir pulluler et envahir les refuges de la SPA.

Pour faire l’acquisitio­n d’un Maine coon, il faut compter 1 500 €. Le prix peut monter selon le sexe, l’âge et la couleur. « C’est un chat chien. Il est très proche de son maître, il est très affectueux. Il miaule beaucoup et il aime patauger dans l’eau. »

S’il faut s’en occuper tous les jours, pas besoin d’avoir une grande maison pour ce grand chat. « On peut adopter un Maine coon dans un appartemen­t. » Lors de l’adoption, l’éleveuse donne des conseils aux futurs propriétai­res quant à l’alimentati­on des félins et leur recommande fortement un suivi vétérinair­e. Histoire d’appeler un chat un chat.

■ Chatterie des Sables d’Yon. Contacts : 06 01 48 52 14 ou page Facebook.

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