Le Courrier Vendéen

Sur l’île de Noirmoutie­r, cette maison d’hôte d’exception est à vendre 5,2 millions d’euros

- • Laurine Pollavini

C’est un bien d’exception situé en plein centre-ville de Noirmoutie­r-en-l’Ile (Vendée) qui est à vendre. Pour plus de 5 millions d’euros. La maison d’hôte Le Corner cherche son futur propriétai­re.

Neuf chambres, huit salles d’eau, deux bâtiments... Le tout en plein centre-ville. A Noirmoutie­r-en-l’Ile (Vendée), c’est une maison d’hôte d’exception qui est à vendre. Raphael et Diane Lafont, les propriétai­res du Corner ont raconté l’histoire du lieu au Courrier Vendéen (lire page 9).

700 mètres carrés d’habitation et un parking

La maison d’hôte proposée à la vente se divise en deux bâtiments. Le premier est une maison de Maître et le second est plus récent. Au total, ils cumulent plus de 700 mètres carrés d’habitation. Une superficie complétée par un grand parking extérieur de 600 mètres carrés. « En plein centre-ville de Noirmoutie­r-en-l’Ile c’est assez unique », affirme le couple de propriétai­res.

Les deux bâtiments ont été rénovés par leurs soins. « Depuis qu’on a acheté le premier bâtiment en 2017, on fait des travaux chaque année », explique Raphael. Une formule qui leur a permis d’ouvrir une maison d’hôte de luxe avec spa, sauna et salle de massage.

Une maison avec du vécu

La partie de la maison de Maître date de 1814. « Elle a été construite par François Piet qui était notaire et maire de Noirmoutie­r. Elle a aussi été habitée pendant longtemps par un docteur qui y faisait des consultati­ons. Des gens sont nés dans cette maison », explique Raphael Lafont.

C’est cette histoire qui a particuliè­rement ému le couple lors de la visite. Lors de leurs travaux et de leurs rénovation­s, Diane et Raphael tenaient à garder l’âme de la maison. Un point que l’on retrouve notamment dans l’entrée avec des carreaux de ciment authentiqu­es, le parquet ancien dans le salon de réception ou encore la cheminée en marbre.

Attendre le bon acheteur

Le couple est conscient de l’unicité du bien sur le marché. C’est en partie pour cette raison qu’il souhaite prendre son temps pour vendre. « On peut attendre pour vendre. Nous ne sommes pas pressés », soulignent-ils. Ils s’interdisen­t cependant de laisser un promoteur racheter leur bien. « Je refuse qu’on détruise tout pour reconstrui­re autre chose », assure Raphael. Le couple admet aussi être ouvert à la négociatio­n. « Si quelqu’un veut seulement acheter l’un des deux bâtiments ça peut se discuter par exemple. »

Pour pouvoir s’offrir se bien d’exception, il faudra débourser cinq millions deux cent cinquante mille euros. Une maison d’hôte qui n’est donc pas à la portée de la première bourse venue.

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