Les enseignants du collège Jacqueline Auriol lancent l’alerte
Mardi, un tiers des professeurs du collège Jaqueline Auriol étaient en grève. Ils ont rejoint le mouvement national et évoqué leurs problématiques.
Un tiers des professeurs du collège Jacqueline Auriol étaient en grève ce mardi 6 février. Ils se sont ainsi alliés au mouvement national. Une précédente grève avait déjà eu lieu jeudi 1er février. Les professeurs du collège Jacqueline Auriol ainsi que des parents d’élèves souhaitaient également alerter sur des problèmes spécifiques liés à leur établissement.
Une inquiétude vis-à-vis des groupes de niveaux
des soucis au niveau de la surveillance des élèves », précise Isabelle Magadur. Le collège dispose actuellement de 3,75 temps pleins en surveillance. Une jauge jugée insuffisante par les professeurs.
Autre problème soulevé : le manque de porosité administrative entre les établissements. « On est une cité scolaire mais les moyens ne peuvent pas être mutualisés », explique David Mabit, enseignant en éducation physique et sportive représentant FSU. Concrètement, le budget du collège ne peut pas être utilisé pour le lycée et inversement.
Ce statut de cité scolaire pose parfois aussi des problèmes techniques. « Le collège a mis quatre mois à obtenir le logiciel Pronote car il n’existait pas en tant que tel », soupire l’un des professeurs.
Des problèmes de locaux
n’ont même pas commencé », s’exaspère Isabelle Magadur.
Le collège présenterait également des problèmes structurels causant notamment des fuites d’eau. Dans la cour, une partie serait aujourd’hui en friche. « Les pompiers ont dû intervenir à plusieurs reprises à cet endroit », détaille une professeure. « On nous a dit qu’il était impossible d’intervenir car on ne sait pas à qui appartient véritablement le terrain », ajoute-t-elle.
Une carte scolaire qui suscite des interrogations
En plus de ces problèmes, les professeurs s’interrogent sur la carte scolaire qui a été mise en place lors de la réouverture du collège en 2021. « On se pose beaucoup de questions notamment vis-à-vis de la mixité sociale. A l’ouverture, on s’est retrouvés avec beaucoup d’élèves en difficulté », précise David Mabit. « Cela ne nous dérange pas si l’établissement est fléché correctement et si on a les moyens d’aider les élèves », ajoute-t-il.
Pour le moment, les professeurs du collège ne savent pas encore s’ils vont reconduire la grève.