Le Courrier Vendéen

Une photo, une rencontre... Le déclic

- • Franck FISCHBACH

S’il est un objet qui représente la passion dévorante de Thomas Woloch pour la F1 et pour Ayrton Senna, c’est une photo, posée dans un cadre, « et que j’ai toujours entreposée dans ma chambre ».

On y voit le jeune vendéen, posant à côté d’une représenta­tion de celui qui allait devenir l’un de ses idoles : Ayrton Senna.

La rencontre

Nous sommes au début des années 2000, et Thomas a alors 5 ans. Son papa, qui enseigne à l’école Debouté (Saint-Exupéry) à Challans, accompagne ses élèves lors d’un voyage scolaire à Londres. « Mon papa m’avait emmené avec lui ». Lors d’une visite du musée de Madame Tussaud (l’équivalent anglais du Musée Grévin, avec ses statues de cire), Thomas reconnaît une silhouette qui lui semble familière.

« Je me souviens que, la première chose que j’ai vu, c’est cette combinaiso­n de dos, rouge, avec un énorme logo Marlboro. Me tournant vers ma mère, je me suis écrié : Maman, c’est Michaël Schumacher ! » Et puis, aux pieds du pilote, Thomas remarque l’emblématiq­ue casque jaune rayé de vert. « Ce n’est pas Michael Schumacher ! » rectifie t-il.

Son père lui explique alors qu’il s’agit d’un autre pilote de F1, Ayrton Senna. « C’était la première fois que j’entendais parler de Senna, mon père me racontait que c’était le Schumacher de son époque. Il m’en a parlé pendant quelques minutes, je me suis émerveillé instantané­ment. De retour en France, j’ai dévoré tout ce que je pouvais lire à son sujet. »

Le déclic

Thomas en est conscient : ce voyage scolaire, et cette découverte du champion brésilien a été un déclic. « C’est là que je me suis passionné H24 pour Senna et Schumi ! J’en parlais tout le temps à mes camarades dans la cour de récré de l’école, même s’ils ne s’intéressai­ent pas à la F1. »

Ce voyage scolaire a aussi été pour Thomas l’origine d’un amour pour les textes en Anglais. « J’adore lire dans cette langue. D’une part parce que l’Anglais est la langue officielle de la F1, d’autre part parce que quand je me documente, je trouve toujours plus d’infos dans les écrits anglais que francophon­es. C’est une langue que je parle couramment, et quand je vais aux USA chez ma copine, je suis toujours tenté de ramener plusieurs livres de chez le libraire Barnes & Noble ».

Alors, quand Glénat lui annonce que son livre serait publié en quatre langues, dont l’anglais, « ça m’a vraiment touché ! Sortir un livre en Anglais est une forme d’accompliss­ement pour moi, c’était l’un de mes objectifs ».

Lorsque Thomas a appris qu’il allait co-écrire un livre sur Ayrton Senna, « j’en ai parlé à ma famille sans dévoiler le sujet. Premièreme­nt parce que j’aime faire des surprises à mes proches, mais aussi parce que trop en dire te met encore plus de pression ».

Et quand il a révélé qu’il écrivait sur le triple champion brésilien, « mon frère a immédiatem­ent repensé à cette photo, où je pose à côté de Senna au musée de Mme Tussaud ». Patricia, sa maman, a revu ce petit garçon qui empruntait des livres sur la F1 à la bibliothèq­ue de Challans, avant même de savoir lire. « Ma maman m’a dit : ce livre, tu te prépares à l’écrire depuis que tu as quatre ans ! »

« Tu te prépares à écrire ce livre depuis que tu as 4 ans »

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