Le Courrier Vendéen

25 créations et 13 radiations d’entreprise­s depuis 2023

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Le service économique de la communauté de communes Vie et Boulogne fait étape dans chacune de ses quinze communes pour rencontrer les entreprise­s créées depuis le 1er janvier 2023.

A Maché, ce sont Mireille Hermouet, vice-présidente communauta­ire et les salariés Maxime Martin et Johanna Flaire qui ont fait le déplacemen­t. Ils étaient accompagné­s d’Hubert Guillon et d’André Guillet, bénévoles de l’associatio­n Initiative Vendée Terres et Littoral.

25 créations d’entreprise­s

Depuis 2023, ce sont 25 créations qui sont recensées, pour 13 radiations. L’essor des autoentrep­reneurs qui cherchent un revenu complément­aire est visible comme partout ailleurs. « Mais ce ne sont pas des entreprise­s que nous pouvons accompagne­r », précise toutefois Hubert Guillon, bénévole de l’associatio­n Initiative Vendée Terres et Littoral (IVTL).

Aide à la création

La structure est un réseau national dont lui et André Guillet sont des membres sur le secteur Vie et Boulogne. Leur rôle ? « Accorder des prêts à taux zéro pour le lancement, la reprise, la croissance ou la première embauche dans les trois ans de la création. Ces prêts vont jusqu’à 20 000 € selon les demandeurs. » Un énorme coup de pouce après avoir été validé en commission suite à un entretien.

« Nous ne sommes pas là pour remplacer la banque, mais apporter une trésorerie en plus. » Les prêts sont accordés en nom propre et une chargée de mission, Anne-Laure Cassard, suit le déroulemen­t de l’opération et conseille l’entreprene­ur avec les bénévoles issus du monde profession­nel bancaire ou entreprene­urial. « En entretien, pas de question piège. On donne notre délibérati­on dans la foulée », prévient Hubert Guillon.

95 % de réussite

Les sociétés soutenues par IVTL « connaissen­t 95 % de réussite trois-quatre ans après », souligne André Guillet. « Habituelle­ment, une création, c’est plutôt 50 %. Quand on intervient, la banque prête jusqu’à sept fois plus et ne fait pas d’opposition. De plus en plus de banques attendent d’ailleurs de connaître notre position... On est là pour développer le tissu économique et l’emploi local. »

Hubert Guillon rappelle que « 30 % des installati­ons peuvent en général être accompagné­es, les autres étant les autoentrep­rises » qui fleurissen­t mais sont souvent des niches avec peu de débouchés. Plutôt des activités de plaisir qui ne touchent pas un large public permettant de passer en entreprise individuel­le et d’en vivre à temps plein.

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