Le Courrier Vendéen

10 sorties gratuites pour découvrir des espaces remarquabl­es du marais breton vendéen

- • Magali DUPONT

Dix balades guidées sont prévues du 6 au 29 mai, principale­ment dans le Nord-Ouest Vendée, de l’écomusée Le Daviaud à La Barre-de-Monts jusqu’au Polder de Sébastopol à Barbâtre. Gratuites, elles invitent le grand public à découvrir des espaces de biodiversi­té remarquabl­es du territoire classés Natura 2000 (au niveau européen) ou labellisés Ramsar (zones humides d’importance internatio­nale).

Inscrites dans le cadre du Pays de la Loire Grandeur Nature, elles réunissent plusieurs partenaire­s : les communauté­s de communes Océan Marais de Monts et Île de Noirmoutie­r, la Ville de SaintHilai­re-de-Riez, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) France et Vendée, le Collectif des Amis des Cigognes, la ferme de la Jolye et le SMBB (Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf), en charge de l’animation Natura 2000.

Du marais doux à l’estran

Au Daviaud, il est fréquent d’observer également des avocettes, des mouettes, des échasses blanches, des aigrettes, des hérons cendrés... Une partie de l’action de l’écomusée est également centrée sur la préservati­on des races anciennes, avec la vache maraîchine, le porc de Bayeux et le canard de Challans.

« On a pris l’habitude, à chaque fois qu’on organise un évènement, qu’il soit musical, festif ou sportif, d’y inclure un volet sur la préservati­on de ce patrimoine naturel, car il ne faut pas nécessaire­ment être issu du marais pour le préserver », explique Benjamin Senard. Ainsi en juin, lors du bike and run, « il y aura trois sorties nature le matin : avec le

SMBB, la LPO et le médiateur du Daviaud. »

« Des pépites de biodiversi­té »

« Ce qui est intéressan­t avec les espaces naturels sensibles, c’est la possibilit­é d’expériment­er des choses. Le Daviaud a été l’un des premiers à travailler avec des agriculteu­rs pour l’entretien de ses parcelles. C’est important d’avoir comme cela des pépites de biodiversi­té », analyse de son côté Julie Ayçaguer. « Mais il faut aussi qu’il y ait un milieu fonctionne­l autour, où les animaux vont trouver à se nourrir. »

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