« J’aurai une grande équipe autour de moi »
et Lampre s’étaient positionnés il y a quelques mois pour recruter Nibali. À 31 ans, fort de quatre succès dans les Grands Tours ( Tour 2014, Giro 2013 et 2016, Vuelta 2010), il a préféré signer un contrat somptueux avec l’équipe du Bahrain Cycling qui roulera sur des vélos Merida. La géopolitique cycliste a sûrement favorisé cet accord. Si le champion d’Italie est proche du prince Nasser ben Hamed al Khalifa, président du comité olympique de son pays, c’est parce que la RCS, société organisatrice du Giro, a posé des jalons au Moyen- Orient en créant le Dubaï Tour et l’Abu Dhabi Tour. « Notre principal avec la formation Trek- Segafredo. Lorsqu’il remporta sa deuxième victoire au Tour de France en 2009, l’Espagnol roulait en Trek. Le fabricant américain va perdre son meilleur support publicitaire, le Suisse Fabian Cancellara, qui prend sa retraite. Le Team Trek-Segafredo a aussi engagé John Degenkolb. « Cette équipe est performante sur tous les terrains, et pas seulement dans la montagne, souligne Contador. Je suis convaincu qu’elle peut me fournir les meilleures structures pour gagner les plus grandes courses du calendrier, et la plus grande : le Tour de France ». Le Madrilène n’est pourtant plus un favori du Tour ; Chris Froome et Nairo Quintana lui sont supérieurs, on l’a encore vu lors de la dernière Vuelta (4e) gagnée par le Colombien. Mais il lui reste une carte à abattre : celle du dépositaire d’un cyclisme offensif dans un sport où les courses sont de plus en plus cadenassées. S’il y avait la foule dans les montées des cols du Tour d’Espagne, ce n’était pas Nairo Quintana, Chris Froome ou Alejandro Valverde qu’elle était venue applaudir en priorité. Non, les gens n’avaient d’yeux que pour leur « Pistolero ». Et puis, Contador aime trop le vélo pour s’en détacher si facilement. Allez, parions qu’il sera encore dans le peloton à 40 ans !