Groenewegen en force
Montgeron – Paris Champs-Élysées
C’est le dernier effort, la fameuse « étape champagne » qui va mener les 167 rescapés de ce 104e Tour de France depuis Montgeron, lieu du départ du premier Tour de France en 1903, jusqu’aux Champs-Élysées. Christopher Froome (Sky) affiche un beau sourire de vainqueur sur la ligne, entouré des fidèles équipiers qui ont encore parfaitement manoeuvré pour l’aider dans son quatrième sacre. Romain Bardet (AG2R La Mondiale), très éprouvé la veille, affiche aussi une mine satisfaite. Seuls les sprinteurs fannys (Greipel, Bouhanni, Degenkolb, Kristoff ) restent concentrés pour tenter d’aller gagner la plus prestigieuse étape. Après une agréable balade le long de la Nationale 20, les hostilités ne tardent pas à démarrer en rentrant sur le circuit final, à 50 kilomètres de l’arrivée avec la traditionnelle échappée qui a cependant du mal à prendre plus de 25 secondes d’avance. À 10 km de l’arrivée, elle est effectivement reprise et malgré quelques tentatives solitaires, dont celle de Zdeněk Štybar (Quick-Step Floors), c’est un sprint massif auquel on a droit. Et au terme d’un effort tout en force, Dylan Groenewegen (Lotto NL-Jumbo) l’emporte devant André Greipel (Lotto-Soudal) qui produit son effort trop tardivement. Le jeune sprinteur hollandais de 24 ans remporte sa première victoire sur le Tour de France et montre qu’il faudra compter sur lui à l’avenir. Pas de (mauvaise) surprise pour la troisième place de Romain Bardet malgré une « fausse » attaque sur le ton de l’humour de Mikel Landa (Sky), peu après le départ, Romain Bardet monte pour la seconde fois de sa carrière sur le podium du Tour de France derrière Rigoberto Urán (Cannondale-Drapac) et bien sûr Christopher Froome qui engrange une quatrième victoire en cinq ans, même si cette année il n’a pas remporté d’étape.