La 2e génération change du tout au tout
Vélo de cyclosport par excellence, le Pulsium était avant tout confortable. La version 2018 lui apporte en plus de la performance, un pilotage plus tonique qui fera le bonheur de nombreux cyclosportifs.
Le nouveau Pulsium est un vélo Lapierre sans aucun doute : ses lignes évoquent immédiatement celles du Xelius SL. On retrouve les repères visuels du vélo « à tout faire » de la marque dijonnaise. Mais pour bien comprendre où réside l’évolution, il faut analyser le cadre. Pour Rémi Gribaudo, responsable de projet R&D de chez
Lapierre, « le Pulsium première génération a été dessiné pour supporter les contraintes des chocs rencontrés sur Paris-Roubaix, en préservant un bon niveau de performance. Car il faut tenir compte d’une réalité : cette Classique, c’est 60 km de pavés mais près de 200 de bitume. Il était donc nécessaire d’augmenter la rigidité et la nervosité du vélo pour le rendre plus compétitif, plus attractif ». Le travail effectué avec l’université de Reims et l’équipe pro a permis de faire évoluer ce châssis dans ce sens. OPTION CONFORT On retrouve donc une géométrie spécifique plus haute au niveau de la douille et plus courte au niveau du tube horizontal. Le triangle principal dispose du système SAT (Shock Absorption Technology) qui combine la flexion des fibres de carbone ( le tube supérieur et celui de selle sont affinés) et l’amorti de l’élastomère. Ce dernier est mieux intégré et remplaçable. Lors de l’amortissement, le triangle arrière se cintre de 5 mm, tandis que la tige de selle bouge de 20 mm, ce qui permet d’améliorer le confort de 20 % environ par rapport à la version précédente. Le cadre permet de passer des pneus de 28 mm, voire 30 mm avec des étriers « normaux ». Il est désormais impossible de monter des étriers longs, cette configuration étant peu utilisée sur la génération précédente. La propriété qui a été le plus travaillée est la rigidité, avec la Powerbox. L’arc douille-tube diagonal-boîte-bases a donc été surdimensionné pour transmettre au mieux la puissance. Les gains sont de 40 % au niveau de la boîte, de 20 % pour la douille et de 25 % sur les bases. La partie basse du Pulsium respire donc la fermeté ! Comme sur les autres machines de la marque, on retrouve la Trap Door Technology ( TDT) qui permet de placer la batterie Di2 au plus bas afin de limiter le ballant en danseuse. L’autre grand chantier a été mené sur la géométrie. Le Pulsium est une machine confortable mais en dehors de la coupe haute et courte, la géométrie a été revue pour coller au comportement du Xelius SL. On obtient donc un vélo vif et maniable qui se montre très confortable et qui se révèle moins « exclusif ». Le Pulsium est proposé en versions freins sur jante ou à disque et avec deux niveaux de carbone : L’Ultimate (celui de l’équipe) et le normal. Au total, neuf modèles de vélos en plus des kits cadres seront proposés avec six montages « patins » commençant au Shimano 105 et se terminant au Shimano DuraAce Di2. Les trois modèles à disques verront leur équipement évoluer du Shimano 105 au Shimano Dura-Ace Di2.