Le Cycle

Une grimpée qui fait rêver

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) – Deux cent trente-quatre cyclotouri­stes ont profité de l’unique manifestat­ion permettant d’escalader la mythique montée auvergnate.

-

Depuis la mise en service en 2012 du panoramiqu­e des Dômes, les cyclistes n’ont la possibilit­é de grimper sur le mythique géant auvergnat qu’une fois par an. Plus de 4 km à 12 % de moyenne, le puy de Dôme se mérite à la force des jarrets. La réglementa­tion lourde et contraigna­nte est manifeste pour cette route privée. Orchestrée par le comité cyclotouri­ste du Puy-de-Dôme, aidé par une quarantain­e de bénévoles, cette montée annuelle organisée en juin est limitée à 300 escaladeur­s. Après la remise de plaques de contrôle à Orcines, la montée s’est effectuée cette année entre 7 h 30 et 9 h 30 pour une descente groupée à 10 h 30. Quarante-cinq étrangers venus de Belgique, des Pays-Bas et même des États-Unis et de Dubaï, constituai­ent 20 % de l’effectif des sportifs du jour. Cette montée fait rêver, certains espèrent y applaudir des coureurs, et pourquoi pas revoir le Tour de France se hisser sur les 1 415 m du sommet auvergnat. Les nostalgiqu­es ont songé à la page du Tour 1964 avec la lutte entre Anquetil et Poulidor. La dernière montée de la Grande Boucle s’est effectuée le 21 juillet 1988 sur une étape remportée par le Danois Johnny Weltz. Si, à un moment, chacun pensait que le Tour ne pourrait plus jamais y retourner à cause de l’étroitesse de la route rongée par le train à crémaillèr­e, l’espoir renaît. Récemment, certains échanges laissent entrevoir une nouvelle montée mythique, sous conditions, avec les forçats de la route.

 ??  ?? Les cyclistes montent sans chrono en longeant les rails du panoramiqu­e.
Les cyclistes montent sans chrono en longeant les rails du panoramiqu­e.

Newspapers in French

Newspapers from France