Grosses cassettes
Dans le dossier sur la transmission du no 484 de juin 2017, vous évoquez les grandes chapes et les grandes roulettes des dérailleurs arrière pour éviter la « torsion » de la chaîne, et déclarez qu’il faudra « bricoler » si l’on est adepte de cassettes surdimensionnées, car, je vous cite : « Les pattes spéciales ne sont pas commercialisées. » Or, il existe en VTT (et le principe est largement transposable à la route) une patte nommée « road link » qui permet de gagner quatre dents ou plus sur le plus grand pignon, en « éloignant » le dérailleur de sa patte d’origine, lui permettant de facto d’accepter de plus grands pignons. À noter également que dans la version « bricoleur », on peut prendre des pattes de vieux dérailleurs de VTT Shimano SIS 7v, les fileter, les visser sur la patte et y visser ensuite le dérailleur, pour obtenir le même résultat. Pour l’avoir testé sur mon lieu de travail, un dérailleur n’acceptant « que » du 28 ira prendre un 34 ou un 36 sans problème. Cette astuce est connue des randonneurs, désireux d’avoir les développements les plus petits possibles. Longue vie à votre magazine !
@ Alexandre Souply Nous parlions de pattes monoblocs sans assemblage. La rigidité des pattes pour la précision de l’indexation est capitale et quand on peut s’affranchir d’un serrage supplémentaire, c’est plutôt une bonne chose. C’est pour cette raison que dans certaines équipes, les mécaniciens font réaliser des pattes rallongées (et en acier), qui elles ne sont pas commercialisées. Nous ne connaissions pas le matériel que vous indiquez et qui a l’air de bonne facture. Le site www.dulight.fr les commercialise. Le montage d’une patte relais est toujours possible, mais à force de désaxer le point d’origine du dérailleur on peut être court au niveau de la course vers le grand pignon, voire manquer de rigidité.