Un mur culturel à faire tomber
Bastia (Haute-Corse) – Engagée depuis 8 ans au service du partage de la route entre automobilistes et cyclistes, l’Association Adrien Lippini a du mal à faire passer son message. Le combat continu malgré les mentalités et la sacralisation de la voiture en
Françoise Lippini ne baisse pas la garde. C’est sa manière d’honorer la mémoire de son fils Adrien, cadet du Vélo club de Biguglia décédé après avoir été fauché par un véhicule pendant l’entraînement.
, avoue-t-elle. Elle parle de l’action de son association, créée avec son mari, Gilbert, après le drame, pour engager un combat : celui du partage de la route, et une plus grande sécurité des cyclistes sur la voie publique. Mais huit ans après, le constat qu’elle dresse est décevant.
. Aménagement de la voie publique en conséquence, prise en compte de la présence de tous les usagers de la route, Françoise Lippini ne nie pas les quelques évolutions, ni les projets en cours,
. L’action associative essaie malgré tout de faire contrepoids, sa démarche de sensibilisation l’encourage, parce qu’elle porte. Dans le milieu scolaire, Françoise Lippini assure régulièrement des interventions, et au coeur d’un partenariat avec la justice aussi. Cette démarche est-elle suffisante pour faire changer les mentalités et faire tomber le mur culturel ? Il faudra encore sûrement du temps.
N.K.