Premier rendez-vous européen par étapes, ParisNice est l’occasion de faire une revue de détail des vélos des Grands Tours. Le parcours varié et les conditions climatiques parfois dantesques sont une bonne répétition pour le Giro, le Tour de France et la V
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Par F. Iehl, photos E. Vallée
N ous aurions dû voir pléthore de freins à disques en ce début de saison 2018. Ce fut le cas, mais sur les véhicules d’assistance. On comptait une dizaine d’utilisateurs sur la première étape, répartis sur plusieurs équipes malgré la volonté des sponsors d’imposer ce système. Et pourtant, il pleuvait très fort sur l’étape d’ouverture du Paris-Nice 2018 ! Les conditions météorologiques étaient donc propices aux essais du disque. La transition va donc être longue. DE 6,8 À 6,6 KG ? On profite de notre incursion dans les paddocks pour retrouver des marques qui avaient quitté les courses françaises depuis quelques années, comme Kuota (Cofidis) et Wilier ( Direct Energie), on découvre aussi les vélos KTM du team Delko Marseille Provence. On en a profité pour débusquer quelques nouveautés avec lesquelles il faudra compter dans les prochaines semaines. Changements d’accessoiristes, nouveaux partenaires techniques, nouveaux modèles, la Course au soleil est intéressante pour le passionné. En termes de tendances, près de la moitié des coureurs ont adopté les vélos aérodynamiques (mais très légers), qui se sont révélés plutôt agréables pour leur utilisateur dans les ascensions. L’autre partie du peloton avait adopté des vélos moins typés et sans doute un peu plus « faciles » à faire vivre. Mais avec la norme de 6,8 kg toujours en vigueur, les vélos « polyvalents » et les vélos aéros sont très proches. Il se dit cependant que l’UCI pourrait revoir la limite et l’abaisser à 6,6 kg. Cela serait surtout intéressant pour les vélos de « montagne ». Pour les roues, les modèles médians avec des jantes de 35/40 mm de haut font la joie des hommes forts, les 50/60 mm se destinent plus aux gros moteurs qui veulent un bénéfice aéro pour les derniers mètres et notamment les sprinteurs. On note que les équipes préfèrent le boyau, toujours en 25 mm. Les selles courtes ont fait une apparition remarquée dans le peloton pro, et quand la marque ne propose pas de modèle, on maquille les produits concurrents ! Les cintres intégraux sont de plus en plus présents, le sommet de l’intégration ?