Récupération active !
Arrivées en force dans le monde cycliste au milieu des années 2000, les chaussettes de récupération pour les mollets et cuisses sont désormais un réflexe quasi automatique chez les pros, mais aussi chez de nombreux cyclosportifs ou cyclotouristes. C’est un moyen peu onéreux, pratique et facile à transporter pour faire de la récupération active quand on ne bénéficie pas de logistique. En matière de compression, il existe la récupération « progressive », qui agit au niveau du mollet et la contention « dégressive », qui influe plutôt au niveau de la cheville. La plupart des modèles proposés s’inspirent de la première méthode, qui consiste à « purger » le mollet de l’acide lactique qui s’installe suite à l’effort fourni. L’autre objectif est de drainer la circulation sanguine qui ne se fait pas bien durant l’effort, car le mollet a tendance à emmagasiner beaucoup de sang durant l’effort. Concernant la compression dégressive, elle va proposer une compression forte à la cheville et moindre au mollet. Le but est d’intervenir de façon ascendante sur la circulation sanguine et permettre de diminuer, voire d’éliminer, plus rapidement les microlésions musculaires (courbatures). Dans les deux cas, il faudra bien choisir la taille de ces chaussettes, ni trop petites car l’inconfort sera vite insupportable et la difficulté pour les mettre rendra leur port presque impossible, ni trop grandes pour que l’effet compressif garde tout son effet. Elles s’utilisent après la douche, surtout en position debout, en voiture ou même à table. En moyenne, pour une efficacité optimale, il faut les garder deux heures d’affilée.