HAUTS-DE-FRANCE Olivier Jacqueline Yves-Marie Verbeke
Hison (Aisne) – Depuis dix ans, Olivier Jacqueline s’offre chaque année un défi au mois de juillet, juste avant que les pros ne s’élancent sur la Grande Boucle. Avec passion et sans la pression de la compétition.
Le coureur hirsonnais de 47 ans est venu au cyclisme de façon traditionnelle. « Je suis originaire de Normandie où j’ai commencé le vélo en compétition en tant que cadet. Puis j’ai arrêté pendant un certain temps. Et j’ai repris en 2000 de manière très différente » , explique Olivier Jacqueline, cuisiniste de profession. Sa seconde carrière sportive est davantage tournée vers le plaisir de rouler, quelle que soit la machine utilisée. « Chez moi, j’ai 25 vélos, tous différents. Je fais des courses vintage, des défilés rétros, un peu de cyclo-cross et beaucoup de route. » Mais le coureur hirsonnais est surtout un passionné des longs raids. Habitué des Classiques cyclotouristes, il s’organise chaque année une virée sur les routes de la Grande Boucle. « Depuis 2008, je fais une étape du Tour juste avant les pros. Cette année, je vais partir d’Arras vers 6 heures. Ce qui est fabuleux, c’est que j’aurai la route pour moi. Et un public qui m’applaudira comme si j’étais échappé » , se réjouit Olivier Jacqueline. Et en tant qu’amoureux des pavés, le cuisiniste va être servi cette année sur la route de Roubaix. L’aventure ne sera toutefois pas terminée une fois la ligne d’arrivée franchie. « Après l’étape, je ferai la route qui mène de Roubaix à la gare Lille-Flandres. Et ensuite, je verrai bien où m’emmène le train ! Mais ce sera plus simple que l’année dernière où j’avais dû faire 70 km entre le départ et la gare la plus proche. » À force de partir en expédition à vélo, Olivier Jacqueline a fini par transmettre le goût pour les défis à son fils. « Dans la famille, je ne possède plus la palme du plus fou. Mon aîné, qui a commencé le vélo il y a deux ans, a déjà fait le tour de la Belgique et un aller-retour à Marseille. Et, l’année dernière, il a participé à la French Divide, une course de 2 170 km reliant la Flandre au Pays basque. » Les routes mythiques de l’histoire du cyclisme n’ont donc pas fini d’être arpentées par la famille Jacqueline.