Idéale pour débuter la saison
Castres (Tarn) – Comme la plupart des épreuves de ce printemps, la 18e Ronde castraise a été pénalisée par les mauvaises conditions climatiques.
Les chiff res sont éloquents : 1 110 classés en 2017, 729 en 2018. La 18e Ronde castraise a connu une baisse sévère de fréquentation. La faute au mauvais temps, sans aucun doute ! Mauvais temps pendant le week-end certes, mais aussi depuis de nombreux mois, empêchant les amoureux de la Petite Reine de pratiquer leur sport favori. Et on ne s’aligne pas au départ d’une épreuve comme la Ronde castraise sans un minimum d’entraînement. Sur les parcours proposés, pas un mètre de plat : ça monte, ça descend, ça tourne, c’est rugueux… Mais que c’est beau ! À l’arrivée, les concurrents n’étaient pas avares de compliments pour souligner la beauté des paysages des monts de Lacaune et du Sidobre, et pour louer la qualité de l’organisation. Après quelques kilomètres d’échauffement, les choses sérieuses débutaient dans la côte des Salvages, puis dans la Quille du Roy qui opérait une première sélection. Un groupe de 7 coureurs, parmi lesquels le vainqueur 2017, Stéphane Mathieu du team Aveyron Bike, se détachait rapidement. Les hommes de tête augmentaient leur avance en remontant la vallée du Gijou, puis le col de la Bassine (885 m). Dans la traversée du Sidobre, le sociétaire du GSC Blagnac, Romain Campistrous, lâchait ses compagnons et franchissait en vainqueur l’arrivée jugée au sommet de la bosse de SaintHyppolite. Une minute plus tard, le prometteur Erwan Soulie, du Culture Vélo Racing Team, réglait le sprint des poursuivants devant Mathieu, Amblard et Pillon. Sur la Sidobre, 91 km et 1 650 m de dénivelé, les Mazamétains Antunes et Gonçalves terminaient roue dans roue et dans cet ordre, devant Laffont du VC roquettois. Le local, Vidal, remportait la Vabraise (58 km, 900 m D+), devant son copain Pinel et le Mazamétain Revesz.