Autour du Canigou
De nombreuses parties boisées alternent avec les escarpements rocheux s’étageant au-dessus de la pittoresque vallée de la Têt et celle de l’Aude, terre de contrastes entre Pyrénées et Méditerranée.
Au coeur des Pyrénées catalanes, on aborde le très long col de Jau (1 506 m) en 25,8 km à 4,8 % (9 % maximum). L’ascension est ponctuée par la traversée des gorges de la Castellane, animées par les beaux villages de Molitg et de Mosset. Après un apaisant épisode forestier, le col de Garabeil (1 262 m) requiert 7,2 km d’effort à 5,8 % (11 % maximum), puis dans la foulée, le col des Moulis (1 099 m) qui s’effectue sans encombre. Dans la vallée de l’Aude, on gagne les hauteurs de Puyvalador, de Formiguères et des Angles avec un profil de 29 km oscillant entre 3 et 8 %. Contournant le lac de Matemale, on atteint ainsi le col de la Quillane (1 713 m), puis celui de Creu (1 706 m), qui affiche 3,4 km à 6,1 % (9 % maximum). Tortueuse, une petite route plonge sur Olette dans la vallée de la Têt. À Joncet-el-Solá, nouvelle ascension sylvestre du col de Fins (797 m) avec 7,1 km à 5 % (10 % maximum), suivi par le 1,2 km à 5 % (6 % maximum) du col de Sahorre (706 m) en toisant la vallée de la Rotja. À la sortie de Vernet-les-Bains, qui se trouve au pied du pic du Canigou (2 784 m), dernières escarmouches dans le col de Saint-Eusèbe (795 m) avec 2,7 km à 4,8 % (8 % maximum). Via Taurinya et l’ancienne abbaye de Saint-Michelde-Cuxa, le retour s’effectue en roue libre.
L’ascension est ponctuée par la traversée des gorges de la Castellane, animées par le beau village de Molitg.