Grâce aux bénévoles qui ont tenu leur poste, les partants ont bénéficié d’un parcours sécurisé et privatisé à 90 %
participants. Une fois en route, les partants qui ne connaissaient pas la région ont pu découvrir de somptueux paysages à la découverte du Parc naturel régional des Grands Causses et les gorges du Tarn, de la Jonte ou de la Dourbie. Très vite essaimés par la première difficulté de la côte de Boyne qui menait au Massegros, les différents pelotons ont ensuite plongé dans les gorges du Tarn en direction du superbe village de La Malène. LA NEIGE SUR LE CAUSSE MÉJEAN Devant eux, se dressait la côte éponyme, courte mais pentue (4 km à 8 % avec des passages à 13 % !) et une des plus belles vues du parcours qui soit. Le froid est toujours vif, mais ce n’est rien comparé aux kilomètres suivants et l’arrivée en Lozère, sur le plateau du causse Méjean, où la température baisse inexorablement jusqu’à 0 °C et où l’on arrive dans un décor totalement hivernal avec 5 cm de neige sur les bas-côtés. Fort heureusement, la route reste « noire » et non verglacée, mais en croisant les bénévoles qui tiennent le ravitaillement dans le petit village d’Hures-la-Parade et tentent tant bien que mal de se réchauffer, on ne peut qu’être, une nouvelle fois, compatissant ! Pas le temps de se « réchauffer » que la prochaine difficulté est en vue, à savoir la côte du Maynial (6,5 km à 6 %), elle aussi magnifique avec la route qui serpente en aplomb des gorges de la Jonte. Pour les participants du 88 km, ce sera la fin du circuit (même s’il restait encore 22 km de liaison derrière pour rentrer à Millau !), tandis que pour les courageux du grand parcours remodelé, il faudra encore escalader une dernière difficulté, la côte du Riou Sec pour arriver au bout. Au final, 207 cyclistes auront réussi à venir à bout de l’épreuve, et du premier au dernier, on ne peut que leur tirer un grand coup de chapeau !