Il a du répondant !
Le dernier-né des compteurs GPS de chez Sigma, le Rox 12.0 Sport entend bien jouer dans la cour des grands. Par son écran de 3 pouces et ses fonctions. Un produit pointu, mais accessible techniquement et financièrement parlant.
L e Sigma Rox 12.0 est un compteur GPS « massif » de la classe des plus grands. Son boîtier est équivalent à celui d’un téléphone portable, et finalement sa « puissance » n’en est pas loin. Il se connecte au Cloud via le wifi, mais il ne peut être lié au smartphone par bluetooth. Il n’y aura donc pas d’interaction durant la sortie. En revanche, une fois rentré au domicile, le Rox 12.0 déchargera ses données automatiquement sur le Cloud. Au niveau du fonctionnement, ce Sigma est tactile et à boutons. En dehors de celui de mise en marche, il comporte un bouton sur chaque flanc qui permet de naviguer dans les diverses fenêtres. Ensuite, on dispose en dessous de l’écran de trois boutons : celui de droite lance le chrono, le gauche l’arrête et le central permet de revenir à l’accueil. On peut utiliser l’écran tactile, qui se manipule aussi avec des gants. Il n’y a que l’humidité qui peut éventuellement freiner le « pilotage ». Le paramétrage du compteur s’effectue en local, il faut ensuite le relier au wifi sur lequel est connecté l’ordinateur qui recevra le logiciel Sigma Data Center, « obligatoire » pour charger facilement les itinéraires et débriefer les sorties. Côté réglages, on trouve rapidement tous les capteurs qu’ils soient en Ant+ ou en Bluetooth, y compris ceux d’autres marques. À l’allumage, l’acquisition des satellites et des capteurs est ultrarapide. L’actualisation des données (vitesse, coeur, puissance) est sans temps de latence. On peut avoir jusqu’à six fenêtres d’affichage, dont les champs sont personnalisables par nature mais pas par nombre. Quand on est en mode navigation, à l’arrêt, il suffit de tourner son guidon pour voir que la flèche fait de même en temps réel. Le guidage est précis, mais il occupe alors tout l’écran – qui est quand même de taille réduite, obligeant à avoir une certaine attention. On peut charger via le Data Center de nouveaux itinéraires. On a également la possibilité de programmer une direction, de trouver un distributeur de billets ou un marchand de cycles à proximité. En somme, un GPS complet qui couvre toute la communauté européenne. LA PROGRAMMATION En termes d’autonomie, on comptera une grosse dizaine d’heures avec capteur cardiaque, de vitesse et de cadence. La fi xation s’effectue sur un support placé en avant de la potence ou sur cette dernière. L’empreinte est identique à celle de Garmin, mais à 90°. Le GPS est un peu lourd, 123 g, donc il sera bon de l’attacher avec une cordelette. Quand on connecte le Sigma via un câble USB sur l’ordinateur, on peut alors stocker les fichiers en .zipslf et .fit. Néanmoins, il est impossible d’ouvrir les .zipslf. Les fichiers .fit sont en revanche importables sur des logiciels tiers comme GoldenCheetah. On y retrouve toutes les informations enregistrées, la cartographie… Bref, on peut comparer. On a aussi la possibilité de paramétrer le Sigma pour qu’il se connecte automatiquement au Cloud Sigma en rentrant chez soi. Il peut envoyer les données de la sortie sur Strava, TrainingPeaks, GPSies et Komoot. On regrettera qu’il ne soit pas possible d’avoir une liaison directe avec le téléphone en roulant. Mais cela off re un peu de tranquillité ! Il n’y a pas non plus de connexion avec les groupes électroniques. On apprécie la possibilité de programmer des entraînements fractionnés et de bénéficier d’un coaching permanent des efforts durant la sortie. On peut planifier une distance de référence et y enregistrer ses records, ou programmer des alertes pour ses ravitaillements ou autres. Pour un budget plus abordable que la concurrence, le Rox 12.0 apporte une prestation de même niveau. Il faut juste changer ses habitudes de traitement.