SPRINTEUR
Le vent pour adversaire
Hommes de train ou de la dernière ligne droite, la vitesse est leur domaine. Et pour cela, il faut un vélo le plus aéro possible, mais le plus léger aussi. Et bien entendu, vu la débauche de watts, il faut qu’il soit aussi très rigide.
Le gabarit est généralement plus « imposant » que celui du commun des cyclistes. La nature de l’effort est plus brutale et plus exposée aussi. Doubler sa vitesse, c’est multiplier sa puissance par 8. Autant dire que quand on est seul face au vent, la « meute » aux trousses, on veut économiser le maximum de watts, soit parce qu’on roule très, très vite sur quelques centaines de mètres en fin d’épreuve, soit parce qu’on pédale vite pendant des dizaines de kilomètres sur l’étape. Les rouleurs seront souvent aux alentours de 450-500 watts durant leur temps effort, les sprinteurs pourront développer sur 5 s des puissances proches des 1 900 W. De grosses contraintes à supporter.