La Cyclassic Ronde des Causses
Cette première édition de la Cyclassic s’est déroulée avec la pire météo qui soit : pluie, froid et même neige ! Une première qui restera dans les esprits de ceux qui sont allés au bout.
La première édition de la Cyclassic Ronde des Causses aura vécu un baptême particulièrement redoutable et craint par tous les organisateurs de cyclosportives. Alors que la météo était estivale deux jours auparavant, avec un grand soleil et 25 °C, que la veille, le temps était encore très agréable jusqu’en fin d’après-midi. Mais ce fut un changement complet et cauchemardesque qui allait s’opérer dans la soirée et la nuit. La pluie fit son apparition et le froid fit un brusque retour dans la région. La neige est annoncée sur les sommets lozériens, dès 1 000 m d’altitude, et la gendarmerie parlait même d’annulation… Décision a été donc prise par l’organisation de supprimer la portion de route au niveau de la boucle du Larzac afin d’abréger les souffrances des cyclistes. Le grand parcours ne fera plus que 127 km, tandis que le petit circuit restera à 88 km (+ 22 km de liaison). Le matin de l’épreuve, les conditions météo ont été malheureusement conformes aux prévisions, et ce fut un temps froid (5 °C à l’heure du départ !), humide et gris qui attendait les concurrents. MÊME DESTIN QUE L’ARDÉCHOISE ? On félicitera les 273 partants qui ont relevé le défi et se sont présentés sur la ligne de départ, emmitouflés dans leurs K-Way et affaires d’hiver qu’ils avaient dû ressortir des placards. En première ligne, on retrouvait quelques têtes d’affiche du cyclosport comme William Turnes, Jean-Luc Chavanon, Nicolas Roux, ou encore Philippe Bardet, le père de Romain, vainqueur dans sa catégorie, mais aussi Gérard Mistler, le créateur et organisateur de l’Ardéchoise. Fort de presque trente années d’organisation de la plus grande cyclosportive de France, il ne s’émouvait guère de la météo qui lui rappelait les débuts de l’Ardéchoise. « On a connu pareille météo lors de première édition en 1992. Il faisait très froid, la neige était présente dans certains secteurs et seulement la moitié des inscrits prirent le départ. Franchement, ça nous avait mis un coup au moral, mais finalement, l’année d’après, le nombre d’inscriptions avait doublé. » Puisse ce souvenir porter chance à la Cyclassic et lui souhaiter pareil destin ! Si les partants furent peu nombreux, ils ont toutefois bénéficié d’un parcours totalement sécurisé et privatisé à 90 %. Là encore, on ne peut que féliciter « chaudement » tous les bénévoles qui ont tenu leur poste pendant plusieurs heures afin que les cyclistes puissent pédaler en toute sécurité. On fera de même pour ceux qui ont tenu les ravitaillements, très copieux car dimensionnés pour près de 500 concurrents et qui ont fait au mieux pour réconforter et réchauffer les