L’a-vantage signé Polar
La sortie d’un appareil Polar est toujours un événement. Avec la Vantage V2, le fabricant reste dans la course des montres connectées multisports, bien adaptées pour le cyclisme et fortement axées sur la récupération de l’athlète, un atout.
Polar innove à nouveau avec la dernière version de sa Vantage, la V2, sa montre haut de gamme connectée. Mais la firme se recentre sur sa spécialité: la fréquence cardiaque. La Vantage est un produit multisport. Équipé d’un GPS, il est également muni d’un système de captation de la fréquence cardiaque au poignet au moyen des capteurs Precision Prime. On trouve donc 4 « puces » sous la montre, ainsi qu’un capteur optique. Au regard des autres produits du marché, le système donne une mesure très précise, même quand la transpiration commence à apparaître. Nous avons pu le vérifier avec l’essai en simultané d’un autre procédé avec une ceinture pectorale. La vitesse de charge (30’ de 9 à 100% sur un ordinateur) est aussi l’un de ses atouts. La sélection du sport (vélo, natation, course à pied, triathlon, gym…) s’effectue avec facilité sur l’écran tactile de 3 cm. Ce dernier procure une bonne visibilité et une ergonomie correcte, même si l’affaire peut s’avérer compliquée dans l’action ou avec certains types de gants. Il est possible de faire défiler les menus avec les boutons latéraux. Ce qui offre un excellent complément, même sur le guidon (le support est vendu séparément). Dans ce dernier cas, nous avons limité le nombre d’informations par écran à 3 pour conserver une bonne visibilité lors de nos sorties. On configure la montre avec l’application pour smartphone Polar Flow. L’affaire est simple et il est même possible de construire les tableaux des écrans depuis l’appli. On consulte ensuite les séances depuis Polar Flow, comme un système connecté traditionnel. Mais la part belle est mise aux données de récupération, de qualité de sommeil et d’analyse de l’activité quotidienne avec des outils dédiés (Recovery Pro, test de récupération musculaire des jambes, récupération nocturne…). La dernière Polar s’avère donc une très bonne alliée en grosse période d’entraînement, surtout lorsqu’on vient « croiser » les séances de plusieurs sports. Un bémol : elle ne dispose pas de connexion ANT+, ce qui limite le couplage avec les capteurs de puissance, ces derniers n’étant pas tous équipés de la technologie Bluetooth. Il ne manque que ça et un écran un tout petit peu plus large. Cette Polar n’a pas une vocation 100 % vélo mais elle reste le partenaire utile et efficace de l’entraînement avec de gros avantages concernant la récupération. Ce qui, dans une saison, peut faire gagner beaucoup d’énergie au bout du compte.